La disparition samedi 7 décembre 2024 de Doudou Adoula, atalaku de renom au sein de Zaïko Langa Langa a provoqué des sentiments de consternation et de regret dans le milieu musical. Cet artiste aura été de son vivant un véritable exemple de fidélité.
Il a réussi à inscrire son nom dans le livre d’or de l’animation rd-congolaise. Dégoté grâce à son savoir-faire par le groupe mythique Zaïko Langa Langa, il a fait preuve d’une grande assiduité pour palier à l’absence de Bébé Atalaku, parti avec ses pairs créer leur Zaiko Familia Dei. Au départ chanteur au sein de l’Orchestre de Kasa-Vubu, Doudou était l’homme choisi pour relever le défi au sein du groupe mené par Jossart N’yoka Longo après le départ en cascade de ses musiciens.
Entre 1981 et 1982, Doudou quitte OKA et rejoint Zaïko, mis le pied à l’étrier par l’un de ses proches nommé Matima. Sur place, il formera avec Nono Monzuluku, l’un des duos emblématiques de l’animation rd-congolaise.
Si son talent a marqué les esprits, sa fidélité à Zaïko Langa Langa vaut bien de l’or. Il est resté cet artiste qui aura accompli sa tâche avec amour et passion et a brillé par une meilleure déférence à l’égard de ses pairs.
Ses cris dont « Nsengo » ont fait danser de nombreux mélomanes mordus des rythmes fêtards. Fils de l’ex-Premier ministre Cyrille Adoula, Doudou est mort en Belgique des suites d’une longue maladie. Que son âme repose en paix.
CHADRACK MPERENG