Ibrator Mpiana : « Il faut que nous soyons nombreux à défendre la rumba »

Ibrator Mpiana s’est réjoui de l’inscription de la rumba au patrimoine immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Le chanteur rd-congolais appelle ses confrères, surtout les jeunes, à fédérer leurs efforts pour pérenniser ce nouveau statut d’un style de musique historique.

Il l’a toujours clamé haut et fort. Ibrator passe pour un véritable défenseur de la rumba. Même si la chanson rd-congolaise a connu des grands noms, l’interprète de « Sococo« , « Mandala » et autres s’avère être ce jeune baroudeur qui veut pérenniser les acquis identitaires.

Ravi par la sacralisation de la rumba, Ibrator Mpiana appelle ses confrères musiciens à la défendre tout en se méfiant de la ruée urbaine.

« Ça m’a fait plaisir quand j’avais vu que la rumba était inscrite comme patrimoine immatériel de l’humanité, mais il faut que nous préservions ce statut parce que l’on peut nous l’arracher si nous ne le maintenions pas bien. D’où, il faut que nous soyons nombreux à défendre la rumba. On ne peut pas seulement laisser la musique urbaine prendre le devant », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à Eventsrdc.com

Notons qu’Ibrator Mpiana a sorti son tout premier album le dimanche 12 décembre 2021 intitulé « C’est pas sorcier ». Un disque de 12 titres essentiellement rumba et qui est disponible dans toutes les plateformes digitales de vente de musique. Cependant, il invite tous les amoureux de ce style musical à le consommer discographiquement et scèniquement.

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CHADRACK MPERENG