La Commission économique des nations unies pour l’Afrique – UNECA – par l’entremise de son conseillé principal, Tunde Fafunwa, appelle les états africains à accélérer l’identification numérique des populations afin d’éviter la fracture numérique.
Dans un entretien accordé à l’equipe de covid19africawatch.org, cité par nos confrères de Agence ecofin, Tunde Fafunwa a montré la nécessité de passer à une identification numérique des populations encore plus, durant la période post covid-19. Selon lui, ne pas le faire accentuera la fracture numerique dans le continent.
« Aujourd’hui, le passage à une société virtuelle pour réduire les interactions physiques gagne du terrain. De nombreux sites sont fermés ou restreints en termes d’accès, donc les transactions virtuelles – transactions numériques en ligne – deviennent le principal moyen d’obtenir des informations, des services et d’effectuer des transactions financières. Et dans de nombreux cas, la seule façon d’y parvenir est d’utiliser une sorte d’identification numérique. Ainsi, une identification numérique est encore plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était auparavant», a-t-il dit.
En République Démocratique du Congo, cette procédure est en cours d’exécution. Le projet de Système national d’identification digital – SNID -, a été lancé officiellement le 11 novembre 2020 en présence de plusieurs personnalités notamment le conseiller du président rd-congolais en charge du numérique Dominique Migisha.
Selon Migisha, l’identification digitale et le registre numérique national de la population constituront l’épicentre de plusieurs projets notamment l’inclusion financière, la tenue des registres clairs de sécurité sociale, de suivi de l’évolution scolaire et académique des personnes, mais aussi le projet de 16.000 km de fibre optique pour le réseau national large bande prévu en 2021.
GLODY NDAYA