Le chanteur rd-congolais évoluant en France, Gims est monté au créneau suite à la mise en écart des rappeurs dans les grandes cérémonies de remise des prix.
Tout part d’un constat qu’il fait sur les plateformes digitales dédiées à la musique. Selon les différents classements, c’est les artistes urbains, les écartés aux Victoires de la Musique qui mènent la danse.
« C’est l’urbain clairement qui domine, et depuis des années. Le top 50, c’est quasiment que de l’urbain. Et de l’urbain français en plus, avec les Américains de temps en temps », dit-il dans une vidéo postée sur son Instagram. Et de rajouter : « Ce truc d’album urbain, c’est comme si on disait « c’est le sous-album de l’année », ça renvoie à ça, c’est péjoratif. Il faut arrêter avec ça, « album urbain », « artiste urbain »... ».
https://soundcloud.com/eventsrdcfm243/limpact-les-enjeux-du-digital
« Je suis joué partout »
L’ambassadeur de la culture rd-congolaise dénonce aussi le manque de la représentation du rap dans l’industrie musicale française, alors qu’il s’agit du genre le plus populaire du moment.
« Moi, je suis joué partout, toutes les radios, toutes les télés, et j’en suis très content. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde […] Je prends l’exemple de Naps ou Gazo qui sont en train de tout casser en ce moment. Ce n’est pas normal. Ces gars-là doivent être aux Victoires de la Musique ». Gims conclut son coup de gueule en lançant “un appel d’offre aux milliardaires français” : « Je veux organiser mes Victoires de la Musique. Pour la culture ».
Notez que depuis des années, en France, les artistes urbains sont inquiets par leur mise à l’écart lors des Victoires de la Musique.
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