Réalisateur rd-congolais et patron de 25k Pictures Worldwide, Lax Tayeye vise les tapis rouges de grandes rencontres cinématographiques et audiovisuelles organisées à travers le monde. Né à Kinshasa, ce jeune de 22 ans (25 Avril 1997) se distingue de par son professionnalisme et sa rigueur dans le travail. Il tient à placer la barre plus haut afin d’attirer l’attention des célébrités rd-congolaises et étrangères, mais aussi des jeunes talents qui visent l’excellence. Dans cet entretien, ils nous expose ses opinions.
Brièvement, parlez-nous de votre parcours professionnel ?
Je suis entrain de construire ma carrière à travers la qualité de mon travail.
J’ai réalisé mon tout 1er clip en 2017 avec un jeune rappeur de ma faculté. Il s’appelle Young Marley. Nous avions tourné l’avenue du 24 Novembre à Kinshasa. C’est cette 1ère réalisation qui m’a fait valider auprès du public et a confirmé mon statut professionnel de monteur vidéo.
En 2018, j’ai réalisé 4 clips. Le tout 1er était « Sarafina » de Chris King. Ce clip nous a coûté plus de 400 prises de vues. Il m’a amené à un autre niveau. Je profite de cette interview pour remercier encore l’artiste Chris King qui m’avoir donné cette chance.
Depuis le début de cette année 2019, j’ai déjà réalisé 4 clips avec differents artistes de notre République Démocratique du Congo. L’annee n’est pas encore finie. J’ai plein de sollicitations. J’ai 4 clips lourds à réaliser pour quelques grands musiciens de notre RDC. Je cite Mohombi, Fally Ipupa, Ferre Gola et Fabregas Metis Noir.
Je suis sûr et certains que mes prochains clips seront mortels et m’emmèneront des trophées.
Rappelez-nous l’avant 2017 ?
Avant avec mes amis du quartier Yolo où je suis né, je ne faisais que le montage des mariages, des deuils et des gags.
C’est qui votre modèle dans la réalisation audiovisuelle et quel est son clip qui vous a le plus marqué ?
Mon modèle est le cinéaste nigérian Clarence Peters.
Son clip « #Diet » réalisé pour DJ Enimoney en feat avec Tiwa Savage, Slimcase et Reminisce m’a beaucoup marqué.
Vivez-vous de la réalisation audiovisuelle ou d’un autre métier ?
Je vis de la réalisation audiovisuelle.
Quelles sont vos ambitions ?
Je souhaite emmener l’industrie cinématographique congolaise à un niveau élevé tout en travaillant aussi avec des artistes des différents pays du monde. Mon objectif est de les démontrer qu’au Congo Démocratique, il y a aussi des personnes douées et talentueuses qui peuvent faire de grandes choses.
Que pouvons-nous retenir de votre toute première rencontre avec le chanteur rd-congolais de renommée mondiale, Mohombi dans les studios de UFM – 94.7 Mhz ?
Pour moi, cette rencontre était une bénédiction. Je ne pensais pas qu’un jour, je serai en face d’un Grand artiste comme lui. C’est un gar cool et qui a de bonnes visions pour la jeunesse congolaise et notre pays, la République Démocratique du Congo. Coup de chapeau à lui.
Un message à tous les jeunes rd-congolais diplômés ou talentueux, mais dans le chômage.
Qu’ils ne perdent pas d’espoirs. Qu’ils foncent toujours dans ce qu’ils font et Dieu les élevera un jour.
CINARDO KIVUILA