La décision du gouvernement sur l’interdiction des manifestations artistiques en République Démocratique du Congo, rendu public le mercredi 26 décembre 2020, en raison de la deuxième vague de la pandémie à covid-19 suscite une avalanche de réactions dans le paysage culturel rd-congolais.
Si d’aucuns se plient à cette mesure dans le but de lutter contre cette crise sanitaire, d’autres par contre poussent un coup de gueule contre les autorités.
Réagissant à cette nouvelle mesure restrictive imposée par le gouvernement, Aimé Kingombe, opérateur culturel et Directeur adjoint au Centre culturel Kik’art dit respecter ces décisions gouvernementales et invite les culturels à s’orienter vers les aspects réflexifs notamment les ateliers.
« Avant d’être opérateur culturel, je suis d’abord citoyen congolais, régi par les lois de la République qui m’obligent à respecter scrupuleusement les décisions officielles des autorités du pays. Mais tout ce que je pense est qu’il faut que les culturels orientent autrement les activités culturelles, en axant la vision non seulement sur les prestations artistiques, mais aussi sur les aspects réflexifs, les ateliers, les conférences, les colloques et les symposiums », a dit Aimé Kingombe, opérateur culturel dans une interview accordée à Eventsrdc.com
Par ailleurs, il déplore que la programmation de son centre soit modifiée. Une situation qui les fragilise au plus au point. Il appelle, à cet effet, le gouvernement à adapter ses décisions en tenant compte des différents secteurs du pays qui demeurent salutaires.
Notons que les autorités rd-congolaises ont également imposé d’autres mesures rigoureuses qui entreront en vigueur dès le vendredi 18 décembre notamment l’instauration d’un couvre-feu.
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CHADRACK MPERENG