L’artiste musicien rd-congolais, Koffi Olomide a été interpellé ce mercredi 25 septembre 2019 au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, avant d’être relâché une heure plus tard. Il est reproché à l’artiste le manque de respect à l’endroit des dirigeants de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles – CNCCS – car convoqué plusieurs fois sans avoir répondu.
Alors que l’avocat de Koffi a dénoncé le manque de civisme des agents de l’ordre qui ont escorté son client comme un criminel, le directeur de la CNCCS, Didier Kelekelo explique pourquoi « le Grand Mopao » a subi cette réaction ridicule. « On ne l’a pas entendu sur procès verbal parce qu’il est malade mais il va revenir pour comparaître de nouveau. En principe, il devrait déposer les supports de ses chansons incriminées pour validation, ce qu’il n’a pas fait. Il fallait un mandat d’amener pour le contraindre de répondre aux faits qui lui sont reprochés », a justifié Didier Kelekelo à l’Agence France presse.
Pour rappel, la CNCCS a interdit de toute diffusion médiatique et sur les places publiques des chansons de Koffi Olomide ci-après : « Pi pi pi », « Jour de joie », « Émergence », « La femme de quelqu’un », « Ba Esclaves », « La femme de quelqu’un », « Alidor », « Tata Ngwasuma » et « Tata Mobimba » , pour non autorisation.
MYRIAM NZEKE