Depuis l’interpellation brutale et humiliante de l’artiste rd-congolais, Koffi Olomide le mercredi 25 septembre 2019, par le Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/ Gombe, les réactions ne cessent de tomber dans la sphère musicale et juridique. Après les réactions du commissaire provincial de la Police nationale congolaise ville de Kinshasa, général Sylvano Kasongo, Me Tony Mwaba -avocat de Koffi Olomide-, Robinio Mundibu, le guitariste Olivier Tshimanga…et plusieurs autres observateurs, le rappeur urbain rd-congolais Alesh est aussi monté au créneau pour dénoncer le manque de professionnalisme des agents du parquet.
« Très remonté par l’acte ignoble d’humiliation prémédité posé sur l’aîné Koffi Olomide. La RDC est probablement le seul pays qui décide de tuer systématiquement ses propres fiertés ou légendes. Qu’un journaliste ou paparazzi filme la scène d’arrestation d’une personnalité publique, cela reste normal dans l’exercice de sa profession, mais qu’un “ agent de l’ordre ” le fasse, cela dénote d’une volonté flagrante de nuire à la réputation d’un citoyen. Et vu que chez nous on ne respecte que les morts, ne vous en faites pas, on mourra un jour et vous aurez la paix », a posté l’artiste sur sa page Facebook.
Dans l’entre temps, la victime de ces actes humiliants, Koffi Olomide, qui a déposé sa plainte jeudi 26 septembre 2019, au Parquet général, se prépare à lancer une pétition pour la fermeture de la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles – CNCCS -. « Je vais initier une pétition pour que les gens qui sont contre la censure signent », a déclaré Mopao Mokonzi au micro de nos confrères de l’émission Bosolo na Politik.
La semaine dernière, la CNCCS avait interdit de diffusion et de présentation au public les chansons « Élégance, La femme de quelqu’un, Pipipi, Jour de joie, Ba esclaves, Alidor, Tata Ngwasuma et Tata Mobimba.
MYRIAM NZEKE
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