Les faits sont notoires. Au comité national des IXèmes Jeux de la Francophonie, l’escroquerie s’installe en mode de vie et jette de l’opprobre sur les efforts dans la quête constante d’un nouvel élan de développement et d’un paradigme différent.
Alors que les médias qui ont travaillé ardemment dans la communication de cet événement ont été arnaqués et payés en monnaie de singe, c’est autour du personnel d’appoint de dénoncer un détournement de leur argent.
Les adjectifs déshonorants à attribuer aux différents directeurs du CNJF sont nombreux et constituent la preuve d’une opacité financière connue en marge et à l’issue de cet événement. Alors que ceux qui ont travaillé pour la réussite des IXès Jeux de la Francophonie ont fait preuve de bravoure et dynamisme, les contrats qui les liaient avec l’organisateur sont malheureusement partis en cannelle, autant dire qu’il n’ont jamais été respectés.
Si les journalistes, victimes de cette situation triste ont dénoncé cette mafia qui fait tâche d’huile, c’est autour du personnel d’appoint de monter au créneau pendant qu’Isidore Kwandja déménage à la sonnette de bois.
Dès le départ, le personnel d’appoint, qui n’a pas eu de contrat écrit, devrait être payé sur base des listes de présences établies par un montant de 1 000 USD durant un mois de travail. Fort malheureusement, plus de 200 bénévoles qui y ont travaillé n’ont pas reçu leur argent. Inexplicable et incompréhensible.
« Nous n’avons travaillé que pendant 1 mois, et cet unique mois n’a jamais été payé », déplore un des bénévoles qui a requis l’anonymat.
Une situation honteuse qui gâte la bonne image d’une RDC qui se veut déconstruire la malhonnêteté et cultiver les bonnes valeurs. Les instances judiciaires doivent se saisir de ce dossier afin de mettre tout le monde devant ses responsabilités.
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DANNY KABANGA