Les passionnés du numérique se sont réunis ce jeudi 10 février 2022 autour du thème « Le livre numérique, plateformes, BD en ligne », dans la médiathèque de l’Institut français de Kinshasa – IFK-.
En marge de la fête du livre célébrée dans cet établissement, les échanges du jeudi numérique ont porté sur le livre numérique, plateformes, BD en ligne pour montrer la place du livre par rapport à l’évolution de la technologie dans un contexte qui inclut les lecteurs, les éditeurs et les acteurs qui fournissent des accès à des services pour la vente des livres en ligne.
Ouvrant les discussions de ce jour, Dondup Bobanga, responsable informatique et numérique de l’IFK est revenu sur la chaine de création d’un livre de l’imprimé jusqu’à la version électronique mais aussi leurs types et leurs formats qui permettent soit des téléchargements et des streamings, également les plateformes où les trouver.
Intervenant à ce sujet, Me Medel Diawa, cyberjuriste et coordonnateur de l’Asbl réseau des juristes congolais du numérique, a fait savoir que le livre étant un état d’esprit, même sur le web, doit être protégé, car dit-il, « Protéger le droit d’auteur c’est promouvoir la création et l’innovation ». Selon lui, il est bon que les responsabilités soient établies auprès des fournisseurs d’accès à des services de vente des livres en ligne pour que les droits des auteurs et éditeurs soient protégés.
« Aujourd’hui on a plusieurs acteurs qui fournissent des accès à des services pour la vente des livres en ligne. Par conséquent, il y a des directives qui permettent de mettre un équilibre pour protéger le droit des auteurs et des éditeurs qui doivent tirer profit de ces livres. Il y a également certains qui veulent faciliter la lecture sur internet », explique-t-il.
Et de rajouter : « Dans le contexte congolais, les textes en vigueur sont encore vieux. Par exemple en terme d’édition, il y a un aspect d’édition imprimé mais aussi d’édition numérique. Nos textes par exemple pour ce qui est de la propriété intellectuelle et droit d’auteur datent des années 80, il n’y a pas des textes qui précisent, on s’appuie sur des anciens textes pour contextualiser mais il faut reformuler et introduire les concepts nouveaux et des techniques nouvelles qui doivent être légiférés de manière particulière ».
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GLODY NDAYA