Promis lors d’une interview réalisée le vendredi 30 août 2019 que leur mouvement littéraire « Les Révoltés de la plume » suivra de très près l’organisation des IXèmes Jeux de la Francophonie, prévus du 23 juillet au 1er août 2021, Harris Kasongo a saisi la rédaction d’Eventsrdc.com pour dénoncer l’illégalité autour du Comité national des Jeux de la Francophonie qu’a crée la Délégation générale à la Francophonie (RDC) en complicité avec Zeina Mina -Directrice du Comité International des jeux de la Francophonie, le jeudi 5 septembre 2019 dans la matinée, dans la salle de réunion du Stade des Martyrs la Pentecôte pendant que sa mission à Kinshasa avait pris fin et qu’elle n’attendait que son avion.
Selon le communiqué de presse de l’Organisation Internationale de la Francophonie – OIF – publié à l’issu du 107ème session du Conseil permanent de la Francophonie – CPF -, prédisait par la Secrétaire générale Louise Mushikiwabo, le mardi 2 juillet 2019 à Paris, le comité national des Jeux de la Francophonie – CNJF – est crée par décret présidentiel. Or, celui crée avant l’investiture du gouvernement du Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunga est officieux. Car, il n’a pas eu l’approbation du Président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, du Premier Ministre et de tous les ministres concernés par ces Jeux.
Il est composé de Zeno Kabamba (Directeur National), Taylor Lubanga (Directeur adjoint chargé de la jeunesse), Claude François Kabulo Mwana Kabulo (Chargé des questions sportives), Félix Wazekwa (Chargé des questions artistiques) et du Professeur Sesem (Charge du concours numérique et Recherche scientifique).
« Madame Zeina Mina n’a pas qualité de créer et de nommer les membres du comité national des Jeux de la Francophonie. Dans ce cas, elle a défié le Président du pays hôte, Félix Antoine Tshisekedi en donnant du crédit aux personnes qui ne sont pas nommés par décret présidentiel », a déclaré Harris Kasongo -membre du mouvement littéraire « Les Révoltés de la plume ».
N’ayant pas respecté la démarche établie par cette organisation, cette création est une manoeuvre qui a profité du vide existant entre le gouvernement sortant et le gouvernement entrant en République Démocratique du Congo. Elle reflète le mot « coop » qu’emploie de millions de rd-congolais pour nommer une affaire informelle ou truquée. « Nous avons appris avec étonnement la constitution du comité national des jeux de la francophonie. Voilà, encore une nouvelle catastrophe au pays ni le comité international des jeux de la francophonie ni aucune autre structure n’a le droit de mettre en place un comité national des jeux de la francophonie, si ce n’est le sommet de la république en des termes claires. C’est-à-dire par une ordonnance présidentielle pour le cas de la RDC. Dans d’autres pays, l’on parlera du décret », a regretté Harris Kasongo.
« Dès lors que l’ordonnance sort ou est rendu public, le ministre de la Coopération et de la Francophonie prendra le devant en associant es collègues de la Culture et des Arts, et des sports, sous la supervision du Premier Ministre pour travailler avec ledit comité. Donc, nous considérons que c’est un mort né qui a foulé aux pieds les recommandations de la 107è session du conseil permanent de la Francophonie du 2 juillet dernier qui a désigné la République Démocratique du Congo comme pays hôte des 9è jeux de la Francophonie », a-t-il poursuivi.
À travers sa voix, Harris Kasongo, le mouvement « Les révoltes de la plume » tient à veiller au strict respect des règles et normes établies par la Francophonie pour réussir ce grand rendez-vous qui rassemblera les francophones de toute la planète en Rd-Congo. « Nous demandons au Chef de l’État, puisque le gouvernement est déjà là, de procéder à création du vrai Comité National des Jeux de la Francophonie RDC2021. Nous n’avons rien contre les individus. Nous demandons simplement le respect de la procédure. Car, l’acte posé par Zeina et la Direction générale à la Francophonie, c’est user aux compétences qui lui sont réservées par le Conseil Permanent de la Francophonie. Cet acte est très dangereux », a souligné Harris.
Rappelons que le CNJF a entre autres pour missions, l’organisation des Jeux avec un budget réaliste et conséquent, en assurant l’accueil et la sécurité de tous les participants, en veillant sur l’application des règlements du Comité international des Jeux de la Francophonie et de l’Organisation internationale de la Francophonie, et élaborant un rapport final sur l’événement.
CINARDO KIVUILA