Le ministre rd-congolais de la communication et médias, Patrick Muyaya a, à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse célébrée ce mardi 3 mai 2022, plaidé pour une une presse réellement libre, indépendante, éthique, professionnelle, respectueuse des règles déontologiques, de lois, de bonnes mœurs, de la vie privée de l’ordre public.
Démontrant les réels défis aux exigences de la modernisation de la presse qui nécessitent une mutualisation d’efforts, Patrick Muyaya croit dur comme fer à la reformation de ce métier noble.
Les états généraux de la communication et médias organisés il y a quelques mois, ont été un passage crucial pour opérer un véritable ravalement de façade dans le secteur. D’après Patrick Muyaya, les résolutions les plus urgentes portant sur la réforme du cadre légal de la presse qui y sont issues, ont déjà été traduites sous forme de projets de loi.
« Je tiens à vous informer que les résolutions les plus urgentes portant sur la réforme du cadre légal parce que c’est lui qui va déterminer le tout de ces états généraux de la communication et des médias, ont déjà été traduites sous forme de projets de loi et transmises aux instances gouvernementales habiletées pour le processus y afférent. En date du 25 avril 2022, j’ai personnellement, avec mes experts, présenté ces différents textes au niveau de la commission politique, défense et sécurité », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Et dans un bref délai, je serai devant la commission mixte avec la commission politique, administrative et juridique du gouvernement pour d’autres délibérations avant l’adoption au conseil des ministres pour leur transmission au parlement. Nous avions pris le pari de faire adopter cette loi au cours de la session en cours. Du côté du gouvernement, tous ces processus seront dans les jours qui viennent, achever ».
Par ailleurs, Patrick Muyaya rappelle aux professionnels des médias de jouer leur partition dans la marche vers une autre presse congolaise. « Il est de votre devoir de dénoncer et de mettre hors d’état de nuire ceux qui prétendent être des vôtres, des nôtres mais qui ne respectent pas le code d’éthique et de déontologie du journaliste en République démocratique du Congo ».
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CHADRACK MPERENG