Le 9 octobre est une date symbolique, marquant à la fois la Journée mondiale de la poste et l’anniversaire de l’Union postale universelle (UPU). À cette occasion, le ministre rd-congolais des Postes, Télécommunications et Numérique, Augustin Kibassa, a salué les avancées réalisées par cette union, qui s’est adaptée aux évolutions technologiques depuis 150 ans.
Sous le thème « 150 ans d’engagement pour la communication et le développement des peuples », cette célébration a permis au ministre de souligner l’importance fondamentale des services postaux dans le développement des nations et la promotion de la coopération internationale. Il a rappelé que la mission de l’UPU consiste à relier les individus, peu importe leur localisation. Cela s’est traduit par l’unification des standards de service, garantissant ainsi la sécurité des échanges et créant des opportunités économiques et sociales.
Kibassa a également fait état de l’évolution significative des services postaux, qui ont évolué d’un simple acheminement de courriers à des solutions hybrides numériques interconnectées, adaptées aux besoins d’une clientèle en constante évolution.
Le ministre a mis en avant le rôle essentiel des services postaux en Afrique, et en particulier en République Démocratique du Congo. « Les services postaux ont joué un rôle déterminant dans la promotion de l’inclusion financière, la facilitation des échanges commerciaux et le soutien à l’entrepreneuriat. La poste s’est ainsi affirmée en Afrique, au cœur de la stratégie de développement numérique, en offrant des solutions innovantes pour surmonter les défis d’accès aux services de base dans les régions les plus isolées », a-t-il déclaré.
Face à un avenir caractérisé par la numérisation et les technologies de l’information, Augustin Kibassa a exprimé sa volonté de revitaliser le service postal rd-congolais. Il a souligné l’importance de continuer à innover tout en veillant à ce que personne ne soit laissé de côté. Des investissements dans les infrastructures, le développement des ressources humaines et l’adoption de nouvelles technologies seront cruciaux pour relever les défis futurs.
GLODY NDAYA