Au bout de neuf semaines, le show Vodacom Best of the Best est devenu un programme télé incontournable. Il n’y a qu’à faire un tour le dimanche soir dans des quartiers chauds de la Capitale pour s’en rendre compte. Comme lors des matchs importants, les téléspectateurs affluent dans les bars où des écrans sont placés, afin de suivre l’émission télé la plus sensationnelle du moment.
Ce succès n’est pas seulement le résultat de la qualité de l’émission, qui est, certes, sans pareille ; c’est surtout cet impressionnant étalage de talents musicaux qui hallucine. C’est la preuve que les minerais ne sont pas les seules richesses de la République Démocratique.
Le mérite de Vodacom Congo est d’avoir toujours cru en la jeunesse, qui est pétrie de talents, mais dépourvue de soutien. C’est dans ce contexte qu’intervient le meilleur réseau des télécoms en RDC pour donner aux jeunes la chance de s’épanouir. Cet épanouissement commence par la mise en place de la plate-forme JS8 Planète jeune qui englobe les offres du réseau, baptisées Flexy, très économiques et à la portée de la bourse des jeunes, des programmes d’insertion professionnelle tel que Elite et des shows télévisés visant à promouvoir les jeunes, tels que Miss Vodacom et Vodacom Best of the Best. Ce dernier, en l’occurrence, suscite un énorme engouement de la part du public qui se bouscule pour soutenir ces candidats éblouissants qui ne cessent d’impressionner.
Concernant Best of the Best, le souci de Vodacom Congo est de faire émerger la future superstar congolaise. En effet, on ne cesse de se plaindre que la musique congolaise soit à la traine sur le plan international. Pourtant, le Congo possède une culture riche et ses fils et filles débordent de talents. Le show Best of the Best est donc un moyen de propulser les jeunes talentueux afin de les positionner sur la sphère musicale internationale. Cela passe, non seulement par la voix, mais aussi par la capacité à s’adapter aux différents styles musicaux du monde entier, à chanter en anglais, en français, en espagnol, en portugais et autres langues, à interpréter des titres de toutes les générations et de tous les pays, bref à être un artiste ouvert.
La future star internationale commence donc par voyager en musique avant de se déplacer physiquement vers d’autres pays que le sien. Pour être sur les traces d’un Mohombi ou d’une Nathalie Makoma, dont la participation au show a avant tout un but inspirationnel, il ne faut pas forcément vivre en Europe ou aux Etats-Unis d’Amérique. Aujourd’hui, le monde est devenu petit. Les cultures des peuples du monde entier ont profité de cette réduction du globe pour s’agglutiner. La musique fait partie des composantes de ce melting-pot universel ; un artiste congolais qui n’a jamais mis les pieds en Inde peut choisir de donner une touche indienne à sa musique.
D’où la future star congolaise doit être à mesure de tirer profit de ce melting-pot culturel pour varier sa musique et la rendre intéressante pour d’autres peuples. A condition, bien entendu, de garder une base purement congolaise, car c’est la culture congolaise qu’il faut promouvoir dans ce « rendez-vous du donner et du recevoir ».