Le chanteur français d’origine rd-congolaise Keblack a signé une remontée remarquable. Classé parmi les artistes qui n’avaient plus rien à faire dans la sphère musicale urbaine de l’hexagone, l’artiste a signé la remontada.
Les choses marchent plutôt bien pour Keblack en 2024. « Laisse-moi », « Aucune attache » et « Boucan » en collaboration avec Franglish certifiés singles de diamant, il ne s’imaginait pas une telle tournure dans sa carrière. En fait, l’interprète de « Bazarder » était poussé à la retraite avant l’heure.
Dans une vidéo sur Instagram, l’artiste a remercié les fans, tout en reconnaissant avoir commis beaucoup d’erreurs. Heureusement pour lui, il a remis de l’ordre dans le bazar. Et voilà ça carbure à nouveau.
« Mes ndekos -frères, NDLR-, je tiens à vous remercier pour tout ce qui se passe aujourd’hui. Merci à ceux qui n’ont pas quitté le navire et bienvenue aux nouveaux. Il y a un an et demi, j’envoyais des sons mais ça ne marchait plus. Et ça, je l’accepte. Je n’ai pas fourni le travail qu’il fallait à ce moment-là. J’accepte complètement », dit-il.
Er de renchérir : « J’accepte que les personnes dont j’ai demandées les feats à ce moment-là et ils ont refusé. Ils avaient une ligne de conduite et moi, je ne pouvais rien leur apporter. J’accepte mes erreurs et j’accepte mes faiblesses. Aujourd’hui, on est revenu. C’est trop fort. »
Des propos qui prouvent que Keblack a un mental d’acier et surtout un bon entourage. Eh bien ! Les jeunes artistes doivent tirer leçon de la carrière sinusoïdale de l’auteur de « Premier Étage ». Dans la vie, il y a le haut et le bas.
ETIENNE KAMBALA