Porteur de plusieurs casquettes (Acteur politique, ingénieur juridique et financier, philanthrope, homme de cultures, éducateur, militant, membre d’Amnesty International et du forum civil section sénégalaise de transparency international, Trader à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières de l’UEMOA (BRVM-Abidjan) depuis 2014, actionnaire de Total Sénégal), actuellement à la tête du Cabinet Keydjune & Partner-Liability limited Corporate/LLC société spécialisée dans le Conseil en Investissements Boursiers ; Keydjune Lengha Lengha fait partie de cette classe des jeunes rd-congolais qui nuits et jours pensent, entreprennent et multiplient des contacts pour contribuer au redressement de la République Démocratique du Congo. Au cours de cette interview exclusive qu’il nous a accordé, il s’est appuyé sur l’apport de l’Internet dans le développement de la RDC et dans la compétition entre les nations. Avec toute simplicité, Lengha Lengha a déclaré qu’il est prêt à servir son pays à distance ou physiquement pour bouger en bien les lignes. Lecture !
Rappelez-nous votre parcours professionnel en RDC ?
Comme le parcours de tout jeune congolais de famille modeste, j’ai débuté par l’entrepreneuriat grâce à un ami de l’ancienne famille présidentielle du Maréchal Mobutu par le rachat d’une petite unité de production artisanale de fabrication du savon de ménage. Ensuite, j’ai intégré la Sociéty Commercial and Asset -Socoa en sigle, entité dont ma famille détient les 85% des actifs financiers à travers l’étendu du territoire de la RDC. Par après, j’ai effectué un stage professionnel à la direction générale de la société nationale d’électricité –SNEL au département juridique et à la direction de production Ouest d’énergie électrique à la centrale hydroélectrique d’Inga 1 et Inga 2. J’ai également fait un bref passage au bureau de l’ONU/SIDA à Kinshasa ainsi qu’à la société Lekas Sarl -branche de Media Monitoring du groupe Pygma en qualité de conseiller juridique en propriété intellectuelle.
Depuis un temps, vous résidez au Sénégal. Qu’est-ce qui vous a amené dans ce pays ?
Le Sénégal est un creuset culturel fort de son système éducatif, du nombre de ses intellectuels raffinés, de sa culture politique et démocratique qui fait la fierté de l’Afrique à travers le monde et constitue un miroir de la démocratie en Afrique francophone. C’est aussi un pays de paix qui n’a jamais connu des coups d’État. Un pays de la solidarité, d’hospitalité comme on le dit souvent pays de la Teranga, le pays de Léopold Sédar Senghor, de Blaise Diagne et de Me Abdoulaye Wade dont je partage même l’idéologie libérale.
Après ma licence en droit public à l’Université Protestante au Congo, en 2009, j’avais bénéficié d’un programme familial pour faire le deuxième cycle universitaire à l’étranger dont je suis détenteur de deux Masters en Ingénierie juridique-banque et assurance, et en Ingénierie juridique et financière de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et de l’université Dakar Bourguiba avec comme spécialité Argent, Patrimoine et Énergies, mais aussi, il faut souligner que ce cursus m’a fait bénéficié du Programme Erasmus en 2015 dans les universités européenne de l’Ouest et de l’Est avec comme thématique centrale la gouvernance énergétique. Actuellement, je suis détenteur d’un troisième cycle en cours de validation axé sur la recherche des financements des investissements de l’État ainsi que la structuration du patrimoine financiers étranger de l’État.
À ce jour, le monde parle de l’Internet et/ou du numérique et de tous les avantages qui l’entourent. Pourriez-vous comparer la RDC et le Sénégal sur ce point ?
D’abord, nous devons retenir une chose, l’internet comme vous le dites. Moi, je dirai plutôt le numérique est un vecteur de développement, d’intégration économique et sociale pour un secteur privé compétitif au profit d’une administration de développement.
Aujourd’hui, nous sommes tenus de faire du numérique l’un des piliers les plus importants de notre politique de développement afin de désenclaver le Congo dans son ensemble géographique et c’est dans ce contexte.
Pour ce faire, il nous faut adopter une stratégie avant d’aller à la rencontre de l’économie numérique. Car, l’économie numérique permet aujourd’hui, aux entreprises du secteur privé et du secteur public d’être dynamique, innovante et compétitif dans un écosystème performant au profit de l’économie nationale dans un contexte des économies financiarisées. Ceci explique l’implication de l’État au plus haut niveau pour la mise en œuvre de la stratégie numérique nationale.
En RDC, nous passons trop de temps à faire la politique et nous trainons les pas sur cette question du numérique. Par contre, le Sénégal vient d’adopter sa stratégie nationale dénommée Sénégal Numérique 2025. Un schéma qui vise au plan économique de redonner un nouveau souffle au secteur, en apportant de nouveaux relais et sources de croissance aux acteurs, et de porter ainsi la contribution du numérique au PIB à 10% à l’horizon 2025.
Selon vous, qu’est-ce qui bloque votre pays la République Démocratique du Congo ?
A mon point de vue, je pense que la RDC a juste besoin d’une gouvernance claire, définie et transparente afin de rentabiliser le secteur des télécommunications, nous connaissons tous au moins les missions de l’ARPTC qui est de fixé le cadre légal du secteur et de défendre l’intérêt des abonnés des sociétés de télécommunications mission que je trouve infra petita, mais aussi, nous savons comment fonctionne la SCPT.
J’invite les acteurs du secteur tels que les sociétés de la téléphonie mobile, l’État à travers l’ARPTC et la SCPT, les autres fournisseurs d’accès Internet, les représentants des associations des consommateurs du Congo de se mettre ensemble afin de définir le contour de cette stratégie numérique nationale le plus vite possible. Car, ils sont tenus de jouer un rôle capital dans l’élaboration de cette stratégie nationale, vue la taille du marché congolais et compte tenu de sa situation géographique.
Il est clair que ces sociétés privées du secteur des télécommunications font du business, mais n’empêche que les parties prenantes défendent leurs points de vue tout en protégeant l’intérêt social humain des consommateurs ou abonnés des sociétés de téléphonie mobile. Car, la communication est non seulement un droit, mais aussi un besoin devenu incontournable aujourd’hui dans différents segments de la vie quotidienne de nos foyers, de l’appel téléphonique aux courriers électroniques, à un transfert d’argent en passant par le paiement des services.
Pour certains experts en télécommunications, les câbles utilisés par la RDC pour se connecter et exploiter la fibre optique sont de très mauvaises qualités et cela1 empêche l’économie nationale à faire de très bons chiffres. Partagez-vous cette opinion?
Nous devons remettre les choses dans leur contexte. De prime abord, retenons que la fibre optique n’est suffit pas tout simplement pour amorcer le développement du secteur de télécommunications. L’investissement doit se faire de manière structurelle. Il est important d’investir dans les infrastructures de télécommunications, mais les infrastructures numériques telles que le point d’échanges, l’infrastructure nationale des clés pour la sécurité informatique et du système d’information afin d’interconnecter et intégrer les structures de l’État comme la Douane, l’administration fiscale…
De même pour les entreprises du secteur Privé et Public, ce qui permet de moderniser l’administration publique à travers la dématérialisation des procédures pour enfin amortir les dépenses effectuées pour connecter le Congo aux câbles sous-marins par un bon retour sur investissement dans la durée et de réduire drastiquement la fracture numérique.
Donc, à mon point de vue, je pense que non seulement la fibre optique est de mauvaise qualité comme le disent certains experts, mais l’investissement n’est pas complet suivie d’une gouvernance opaque et obscure. Le secteur privé national est dans le devoir d’aider l’État à atteindre certains objectifs fixés.
Prenons le cas de la situation du prix de l’internet en RDC qui fait couler beaucoup d’encre et de salive. D’abord pour mieux comprendre la frustration des consommateurs et opérateurs de téléphonie mobile ainsi que certains fournisseurs d’accès à Internet, il faut partir de la hausse de la redevance du secteur dans l’exercice budgétaire 2016. Le diagnostic est le suivant:
-la location de la fibre optique par les opérateurs de la téléphonie mobile auprès de la SCPT/État coûte plus chère aux opérateurs du secteur de télécommunications. Par conséquent, ces sociétés préfèrent prendre en location les faisceaux satellitaires pour les besoins de leurs activités commerciales: Appel entrant et sortant, sms, internet, transfert des données financières à un prix très abordable 30% en moins comparer au prix fixé par la société gérée par l’État. Ce qui constitue un véritable manque à gagner énorme dans le trésor public et a un incident sur la facturation des services supportés par les abonnés ou consommateurs.
Il est clair de souligner qu’avec un investissement mal rentabilisé une tarification coûteuse par la SCPT auprès des opérateurs du secteur, une pression fiscale accrue (TVA, Redevance Télécoms passée de 2 à 3% en 2016, l’impôt sur les sociétés à un taux estimé à 55% selon le rapport Paying Taxes 2016 de PWC contre une moyenne régionale de 47% ce qui est déjà très élevé à mon point vue), sans oublié les charges d’exploitation de ces sociétés pour maintenir la qualité des services aux abonnés (électricité, groupe électrogène, le personnel, matériels roulants et d’autres immobilisation).
Tous ces éléments ne doivent que plomber le secteur, alors que c’est un secteur névralgique de l’État constituant la deuxième source des revenus de l’État congolais derrière l’industrie extractive -les Mines en RDC.
Décor planté. Le diagnostic est sombre, mais je me porte à faux contre quiconque voudrait comparer le tarif d’internet en RDC à celui des autres pays voisins de la sous-région. Car, certains pays ont adopté le choix d’avoir 2 à 4 câbles sous-marins ou fibre optique, et la RDC n’est qu’à la phase pilote, bien que cette fibre optique ne couvre toute l’étendue du territoire national.
Certes, le coût de l’internet est cher, mais le coût des appels entrants, appels sortant et SMS sont les plus compétitifs en Afrique francophone pour n’est pas dire moins cher comparé à certains pays d’Afrique.
En raison de tous ces facteurs dressés, les opérateurs de téléphonie mobile sont dans leur droit le plus absolu de hausser le prix du mégabit afin de couvrir leurs charges d’exploitation. Il est aujourd’hui important pour le pays avec le soutien du secteur privé de diversifier les fournisseurs d’accès à Internet en dehors des sociétés de télécommunications non seulement pour faire plus de profits, mais aussi régulé le secteur et offrir aux consommateurs une large possibilité de choisir les offres selon le pouvoir d’achat des populations parce que cette situation démontre à la face du monde notre gouvernance financière à vue d’un secteur névralgique comme la télécommunications à l’heure du Big Data.
Pour clore ce chapitre, nous devons retenir l’importance de l’État Congolais a continué dans cette dynamique d’investir non seulement dans les infrastructures de télécommunications, mais également dans l’infrastructure numérique accompagnée d’une stratégie sectorielle avec l’aide du secteur privé national bien entendu afin d’équilibrer les prix des services tels que les appels entrants, appels sortants, SMS, Internet, transfert et protection des données financières… pour enfin rendre accessible l’outil de communication à nos populations, en même temps augmenter le taux d’utilisation des téléphones portables. Car, elle constitue une opportunité énorme dans le cadre de l’économie numérique. C’est-à-dire le E-economia augmente la part du numérique dans le PIB pour soutenir l’économie nationale pour une croissance économique partagée à l’heure de la digitalisation du haut et très haut débit, du IOT et du Big Data.
C’est combien de FCFA ou d’euros que le Sénégal gagne par mois avec sa fibre optique?
La mise en place de la politique numérique stratégique Sénégal 2025 a fait qu’aujourd’hui 14.700.000 des sénégalais sont connectés à un mobile, soit 47% des sénégalais ayant accès à internet et 90% de connexion haut débit mobile.
7,28% du PIB en 2016 sans compter les différentes politiques misent en place par le gouvernement pour le développement et l’accompagnement des start-ups. Une question qui appelle immanquablement d’évoquer des villes futures.
14,70 millions de Sénégalais ont accès à une connexion mobile haut débit tout comme les ménages connectés au réseau domestique, soit 96% de la population.
En termes de parc, le marché du mobile est réparti entre trois opérateurs : Orange détient 55,07%, suivi par Tigo (23,12%), et Expresso (21,81%).
Plus de 47% de la population du Sénégal a accès à internet, soit 7,26 millions de Sénégalais. 1,8 millions de Sénégalais sont actifs sur les réseaux sociaux, principalement sur Facebook et Twitter.
Le numérique est un des moteurs de la croissance de l’économie nationale du Sénégal. A la fin de l’année 2014, la branche Postes et Télécommunications qui dominent particulièrement ce secteur a contribué au (PIB) à hauteur de 6,28% en valeur (soit 10,4% en volume), équivalent à 475 milliards de FCFA en valeur pour un PIB de 7.569 milliards de FCFA en valeur.
L’ambition au plan économique est de redonner un nouveau souffle au secteur, en apportant de nouveaux relais et sources de croissance aux acteurs, et de porter ainsi la contribution du numérique au PIB à 10% à l’horizon 2025.
L’analyse du secteur du numérique indique que les infrastructures des Télécommunications demeurent parmi les plus développées et performantes en Afrique de l’Ouest grâce à d’importants investissements consentis en termes de capacités et de modernisation. En effet, sur le sous-index infrastructure, le « Network Readiness Index » (NRI) du World Economic Forum 2016 place le Sénégal dans le groupe de tête en Afrique de l’Ouest avec le Nigéria, la Côte d’Ivoire et le Ghana et à la 14ème place en Afrique.
En Afrique, le Sénégal est classé 1er pays africain pour le poids d’Internet dans l’économie (I-PIB) estimé à 3,3%, du fait notamment d’une très bonne connectivité internationale et d’un bon réseau national de transmission.
Figurez-vous les projections réalisées sur ce volet prévoient également une augmentation du PIB par effet d’entrainement des autres secteurs clés par le numérique, de l’ordre de 300 milliards de F CFA. Il s’agira aussi de tirer parti du fort potentiel du numérique en termes de création d’emplois, avec un objectif de 35.000 emplois directs créés, dans le secteur du numérique au Sénégal d’ici 2025, conformément aux objectifs du Plan Sénégal Émergent.
Il faut signaler aussi les défis que doivent relever les opérateurs de télécommunications tels que le défi de la monétisation des données issues du Big Data (c’est exploité la mine d’or des données), le défi de la gestion des compétences par une meilleure maîtrise des parcours d’excellence, nécessaire au développement du numérique, enfin les opérateurs de télécommunications font face à la fragilité du cadre institutionnel dans plusieurs pays africains non seulement au Congo. Ce qui peut entraîner une instabilité du secteur des télécommunications dont les victimes sont eux-mêmes les acteurs du secteur au détriment du trésor public.
À quand votre retour au pays ?
Vue mes engagements civiques et politiques au sein de la société civile sénégalaise, mes charges professionnelles en tant que chef d’entreprise, administrateur des sociétés me permettent le luxe de rester encore Actif dans la sous région de l’UEMOA.
Bien entendu, je retourne souvent au pays pour des cérémonies familiales. Je participe à plusieurs groupes de réflexion de la jeunesse Kinoise dont nous sommes en phase de lancer un vaste programme pour renforcer l’employabilité des jeunes, mais aussi l’implication citoyenne dans vie politique du pays, soyez en rassurer que je travaille à mon niveau pour le Congo souvent dans le cadre de la Diplomatie Économique et de Développement.
Mon équipe et moi, sommes ouverts à accompagner tout acteur politique, culturel, économique porteur d’un projet qui se mesure dans la durée. Le Congo doit s’inscrire dans une logique d’économie, d’investissements publics, socio-écologique, la sécurité et la protection sociale pour enfin sortir de cette culture de la violence humaine, du K.O intellectuel qui nous retardent sur la voie du développement et de l’épanouissement humain…
Le jour où la RDC fera appel à mes modestes compétences, je répondrai favorablement sans rien attendre en retour. Car, je suis redevable de ce pays à un certain niveau par reconnaissance de ce que la RDC a apporté dans ce que je suis devenu. Ma porte n’est pas fermée. J’ai toujours soutenu l’idée d’un Congo uni et fort économiquement pour le take-off de notre continent africain.
Quel message lancez-vous à vos compatriotes présents au pays et dans la diaspora, ainsi qu’à la classe politique ?
Mon message s’adresse à tous les citoyens Congolais de toutes les catégories socio-professionnelles. Je lance un appel à tout citoyen Congolais, enrôlez-vous massivement sur les listes électorales pour les prochaines élections présidentielles, législatives et locales. Réfléchissez et sachez qui donner votre bulletin de vote. Car, vous lui confiez non seulement vos avoirs, votre avenir et celle de vos enfants.
Résistez. Résistez face à l’obscurantisme qui hantent les esprits et empêchent nos dirigeants de voir où est l’intérêt général humain de nos populations dans son écrasante majorité.
Trouvons-nous un projet commun pour un avenir en commun. Sortons du K.O intellectuel actuel.
Aux politiciens de tout bord (majorité et opposition), le Congo a une vocation économique. Nous devons s’inscrire dans une logique d’investissement public, social, écologique ainsi que la protection sociale comme nous l’avons dit tantôt.
A la société civile, je dirai de jouer pleinement son rôle de contrepoids pour une citoyenneté active et participative.
Aux jeunes et aux femmes, soyez les acteurs du développement économique et les sentinelles de votre jeune démocratie. Car, l’avenir de ce pays doit vous remettre au centre de tout et l’histoire sera écrite en lettre d’or par vous. Impliquez-vous dans la vie associative et culturelle. Impliquez-vous également dans la gestion de la cité en portant des projets rénovateurs qui feront avancer votre société pour les 40 prochaines années.
Je confiance à la jeunesse congolaise, avec mon projet Young Building Congo of the Future.
Aux artistes musiciens privés des spectacles sur les places culturelles européennes telles que Paris, Bruxelles et Londres, utilisez le vocalisme sous-forme d’une virtuosité pour faire passer le message sur le drame humain qui se déroule au Congo depuis bien fort longtemps. Vous êtes tous concernés, direct ou indirectement. Vous êtes tenus de rendre l’ascenseur à votre pays pour ce que vous êtes devenus.
« No Peace Without Justice » (Pas de paix sans justice). Nous sommes tous comme des personnes remplies d’une dette envers notre société. Ce qui fait que vous n’êtes plus libres de vos actes. Trouvons un autre véhicule culturel pour la musique congolaise à l’heure du Big Data, car, c’est le miroir de notre identité culturelle.
A la diaspora congolaise de l’Europe, je m’adresse plus particulièrement à vous avec beaucoup de considérations pour votre combat, combien noble. Ne soyez pas les destructeurs de votre patrimoine culturel. Trouvez-vous un moyen pour arrondir les angles avec les artistes pour pérenniser cette valeur culturelle.
CINARDO KIVUILA