À Kinshasa, à chaque saison de pluie, des problèmes à foison. Grande mégalopole, la capitale rd-congolaise ne semble pas sortie de l’auberge lors des trombes d’eau. Entre inondations, lotissements archaïques et problème d’urbanisation, la ville manque cruellement de politique architecturale.
À chaque saison de pluie, Kinshasa n’échappe à ses mésaventures. Elle a toujours laissé des séquelles dans une ville qui, urbanistiquement, a encore du chemin à parcourir. La capitale rd-congolaise est dans l’œil du cyclone surtout en raison de ses lotissements désuets et de son urbanisation problématique.
Après la pluie à Kinshasa, ce n’est toujours pas le beau temps. Mais la catastrophe. Le cœur de plusieurs battent à la chamade quand le ciel s’assombrit, synonyme d’un éventuel désastre. Mais encore faudrait-il remettre en cause le non-respect des normes urbanistiques.
C’est vrai que nous ne pouvons pas le nier, le changement climatique touche l’urbanisme kinois. Mais d’autre part, la population est également responsable des dangers. Cette dernière construit sur des terrains non-réglementés, près des érosions, aux abords des rivières et s’expose à tout danger lorsqu’il pleut comme vache qui pisse.
Pour sa part, l’État rd-congolais manque parfois de rigueur dans la délivrance des permis de construire. Aujourd’hui, c’est incontestablement un tohu-bohu architectural à Kinshasa. Les problèmes socio-économiques sont la cause pour certains à se jeter dans la gueule du loup.
Les autorités du pays doivent mettre en place une vraie politique qui permettra à la ville de Kinshasa de résister face aux inondations et aux effondrements des bâtiments. Ce qui passe notamment par le système d’évacuation d’eau, le curage des rivières et détruire les maisons construites sur le lit des rivières.
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CHADRACK MPERENG