Depuis plus de cinq ans, les prix des boissons alcoolisées importées dégringolent dans les boîtes de nuit et lounge bars de Kinshasa, et depuis septembre 2019, plusieurs établissements qui traînaient encore les pas ont décidé de faire la même chose. Est-il important de casser les prix dans une ville où les choses tournent au ralenti ? Telle est la question que se pose la rédaction d’Eventsrdc.com
Plusieurs acteurs de l’industrie du divertissement et de la nuit se lamentent au sujet de cette concurrence déloyale qui avoisine une épidémie à Kinshasa. Aucune uniformité des prix ou aucune réglementation n’est en vigueur dans ce secteur.
Selon nos sources, cette manière de faire aurait vu les jours avec le concept « Ladies Night » de Fiesta Club, il y a des années où les femmes buvaient gratuitement et les hommes consommaient à volonté et sur base d’un forfait de 20$. Durant la même période, ses concurrents avaient remarqué que les prix avaient sensiblement baissé à Fiesta et les boissons alcoolisées importées étaient « démocratisés ». N’importe qui pouvait se pointait dans une boîte de nuit et boire sans beaucoup réfléchir.
Et en 2017, une nouvelle ère était effective toujours dans le secteur de divertissement à Kinshasa avec l’érection et la popularisation des lounge bars à Kinshasa. Le premier à ouvrir ses portes était Le Balcon à Kintambo Magasin, suivi de Métro Bar qui avait des extensions dans plusieurs carrefours la capitale rd-congolaise, et enfin, une réelle prolifération. Chaque quartier ou chaque grande avenue a son lounge bar. Depuis, les tarifs des prix sont incontrôlés. « Auparavant, boire un cognac ou un whisky ou encore un vin dans une boîte de nuit était un luxe. Mais avec l’avènement des lounge bars, je me permets d’y aller sans soucis, malgré les prix sont à la kinoise », a lâché Pitis Longo -residant à la commune de Ngiri-Ngiri.
Aujourd’hui, chaque établissement a son prix, chaque établissement a sa clientèle et ça chuchote de partout. Les stratégies pullulent également de partout et cela tant vers une concurrence déloyale. Qui dit vrai ? Qui dit faux ? Qui achète où ? Qui achète quoi ? Tout se raconte autour de la qualité des boissons alcoolisées importées vendues ça et là. « L’affaire des prix ne me concerne guère. Parce que je suis fidèle à une boîte de nuit. J’achète sans tenir compte de leur concurrence et cela me permet de ne pas rencontrer n’importe qui. S’ils veulent une loyauté entr’eux, qu’ils créent une association de défense de leurs intérêts », a dit dans l’anonymat un jeune cadre d’une société des télécommunications basées à Kinshasa.
La guerre des prix est déclarée et les dégâts collatéraux seront constatés par votre média événementiel.
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