Kinshasa – Vaccination : Population et prestataires de santé se confient

Se faire vacciner reste un choix crucial pour se protéger contre la Covid-19. Depuis plus de 5 mois que la vaccination a pu débuter, l’engouement de la population, prémonitoire d’une campagne efficace, est palpable même si d’aucuns semblent encore dubitatifs.

Kinshasa a voulu mettre les bouchées doubles pour redynamiser la campagne et avancer avec la vaccination. Objectif : Vacciner 11 millions de personnes entre avril et juin 2022. Vaccinodromes érigés, équipes mobiles mises en place, le plan d’accélération de la vaccination contre la pandémie est efficace. Prestataires des soins de santé et population se livrent sur le bien de la vaccination.

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À Bumbu, l’une des communes modestes de la ville de Kinshasa, une équipe mobile du centre de santé Gradi est mobilisée et accueille la population qui vient se faire vacciner. Si certains se ruent ostensiblement pour recevoir leur vaccin, d’autres par contre préfèrent n’avoir de prime abord que des renseignements, question d’être rassurés.

Lawu Véronique, vaccinatrice de l’équipe mobile de la zone de santé de Bumbu, révèle les avantages d’être vaccinés et appelle la population au bon sens. « Il n’existe pas d’effets secondaires en se faisant vacciner. Une fois vacciné, tu peux attraper la Covid-19 mais ça n’aura plus d’effets. Beaucoup de gens sont sceptiques mais ils doivent faire preuve de courage », dit-elle à Eventsrdc.com

Elle a ajouté : « Le congolais doit croire à la vaccination. Les gens viennent et se font vacciner, il y a engouement. Ceux qui ne peuvent pas être vaccinés sont les femmes enceintes, les femmes qui allaitent, les hypertendus etc. Vous pouvez vous faire vacciner par contre en ayant 18 ans ou plus ».

La population vaccinée n’a pas tari d’éloges sur la campagne accélérée de vaccination lancée par Kinshasa. « Les Kinois doivent arrêter d’être sceptiques. J’ai été vacciné et rien ne m’est arrivé de si mal », a déclaré David, d’une cinquantaine révolue. « Nous devons soutenir cette campagne mais aussi nos héros médecins qui sont très mobiles. Ce n’est pas facile de convaincre la population », a déclaré à son tour, Julie, étudiante.

D’après Patience Matondo, vaccinatrice toujours de l’équipe mobile de la zone de santé de Bumbu, chaque population devra avoir deux doses de vaccin dont l’autre sera donnée à l’espace de 28 jours. Les vaccins tels que Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson ont été mis à la disposition de la population.

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CHADRACK MPERENG