Koffi Olomide sur la censure de ces huits chansons : « Le Congo d’aujourd’hui n’est pas celui de dictature, mais de liberté d’expression »

Huit chansons de l’artiste musicien rd-congolais, Koffi Olomide ont été interdites de toute diffusion médiatique et sur la place publique par la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles – CNCCS.

Lors de son passage dans l’émission Sektion Musik de Digital Congo TV, le dimanche 22 septembre 2019, Mopao Monkozi a fustigé cet acte qu’il qualifie de dictature et d’abus de pouvoir.

« Le Congo d’aujourd’hui n’est pas celui de dictature, ni des abus de pouvoirs, mais de liberté d’expression, de penser et d’entreprendre. C’est-à-dire que nous les artistes, nous méritons en tant que citoyens congolais à part entière, d’avoir la liberté de penser. Je ne vois pas un artiste avant d’enregistrer sa chanson aller voir la CNCCS ! », a-t-il déclaré.

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Koffi qui est souvent frappé par la CNCCS se lance dans la campagne pour la fermeture de cette commission qui selon lui ne doit pas exciter dans un pays démocratique. « Pour moi, la commission des censures ne doit pas exister dans un pays comme la Rd-Congo. Ce mot censure ne doit pas exister dans un pays démocratique, dans un pays de Liberté d’expression », a-t-il lancé.

Pour rappel, les chansons : « Pi pi pi », « La femme de quelqu’un », « Élégance », « Ba esclaves », « Jour de joie », « Alidor », « Tata Mobimba » et « Papa Ngwasuma » sont censurées pour non autorisation par la CNCCS.


MYRIAM NZEKE

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