La nouvelle pourra enchanter les acteurs culturels congolais. Après moult plaidoyers, la Rd-Congo aura, dans les semaines ou mois qui suivent, sa politique culturelle, renseignent des sources proches du dossier qui laissent entendre que le projet de ce document se trouve déjà à l’Assemblée nationale.
Sauf changement, la ministre de la Culture et des Arts, Astrid Madiya, sera devant les députés nationaux, lundi 9 avril 2018, pour présenter l’économie du projet de loi portant sur la politique culturelle. Une nouvelle voie d’espoir s’ouvre pour les opérateurs culturels rd-congolais qui ont tant souffert de l’absence des textes garantissant leur secteur.
Nul ne reste sans ignorer que depuis plusieurs années, le secteur artistique et culturel est classé au bas de léchelle vis-à-vis dautres secteurs dans le pays. Ce qui nest pas le cas pour beaucoup de pays qui accordent plus dimportance à la culture, particulièrement en Afrique. L’industrie culturelle apporte une énorme contribution à l’économie dun pays, si elle est encadrée.
« Ce texte traduit les actions gouvernementales, voire administratives orientées vers un enjeu culturel. Là, la culture prend une part entière et active dans laction gouvernementale. Cest à ce niveau que nous les artistes et opérateurs culturels occuperons une bonne place et serons considérés dabord dans notre pays », explique un comédien, metteur en scène qui sest confié à Eventsrdc.com
Il souligne, en outre, que cest le gouvernement qui est le premier accompagnateur des acteurs culturels en lieu et place de les confier aux établissements culturels étrangers qui, depuis des années, soutiennent ce secteur. L’Etat rd-congolais est longtemps resté loin concernant entre autres la création, la diffusion et la promotion, poursuit la même source. Il faudrait penser comment y remédier. C’est possible et faisable.
Ce, afin de faire rayonner encore davantage la culture congolais. Le pays est absent de grandes manifestations culturelles à travers le monde. Pourtant les talents ou la créativité ne manquent pas. Malgré cela, certains artistes ne se découragent pas. Ils tentent de faire parler du pays partout où ils passent. Cela ne suffit pas. L’implication du gouvernement ferait une bonne affaire.
Par ailleurs, le souhait des artistes et autres opérateurs culturels est de voir cette nouvelle politique culturelle soit ouverte, ambitieuse et dynamique. Les élus nationaux tiendront, sans nul doute, compte de cet aspect pour un développement culturel responsable et durable pour le pays, espère-t-on. Nous y reviendrons !
PATRICK NZAZI