La sécurité des journalistes après des prestations tardives : Un urgent appel à la protection

Dans la journée du dimanche 24 novembre 2024, la presse rd-congolaise a été secouée par le décès de trois journalistes dont une, Jemima Mogwo, qui a succombé à ses blessures après avoir subi une agression brutale le 12 novembre 2024 par des délinquants armés appelés communément « Kuluna ». Ce drame souligne une réalité inquiétante : les journalistes, en particulier ceux qui sont non véhiculés et travaillent tard la nuit, sont souvent exposés à des violences inacceptables.

Au-delà des menaces et agressions auxquelles font face les journalistes dans l’exercice de leur profession, ils font aussi face à l’insécurité qui revient de plus belle notamment dans la capitale rd-congolaise. Des reportages sur des sujets sensibles, des évènements qui se terminent tard la nuit les rendent encore plus vulnérables.

Le manque des mesures de sécurité adaptées pour les journalistes après leur prestations tardives inquiète. Nombreux se retrouvent seuls, sans protection et parfois dans des zones à risque. Ce climat d’insécurité peut non seulement dissuader les journalistes à couvrir des sujets cruciaux, mais il menace également le droit du public à être informé. Puisque lorsque la sécurité des journalistes est compromise, c’est l’intégrité des informations qui est en jeu. La peur d’être attaquée peut entraîner une réduction de la couverture d’événements essentiels qui de surcroît prennent fin tard la nuit.

Avec la recrudescence du phénomène Kuluna à Kinshasa, il est impératif d’agir. Les médias et les organisateurs d’événements tant politique, culturel, religieux et autres doivent collaborer pour mettre en place des mesures de sécurité efficaces. Cela inclut notamment l’accompagnement des journalistes lors des reportages tardifs. Le gouvernement et les organisations de presse doivent prendre des mesures concrètes pour garantir la sécurité des journalistes. Il est temps de se mobiliser pour un avenir où chaque journaliste peut exercer son métier sans crainte pour sa vie.

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GLODY NDAYA