La série ivoirienne « Ma Famille » de revient et change en « Ma grande famille »

Après près de 10 ans d’hibernation, la série ivoirienne « Ma Famille » qui a fait la pluie et le beau temps dans le monde francophone, en Rd-Congo notamment, est de retour sur les écrans. Pour sa saison 2, elle se fera dorénavant appelée « Ma grande famille ».

A en croire la réalisatrice et actrice ivoirienne, Akissi Delta, la série télévisée « Ma Famille » est devenue une « grande famille ». Elle intègrera, outre les artistes habituels, d’autres meilleurs artistes de l’Afrique francophone. Cela, a-t-elle souligné, afin faire face aux Nigérians, aux Angolais notamment qui font du bon travail cinématographique.

La saison 2 de la série télévisée  « Ma Famille » rebaptisée « Ma grande famille » comptera, au total, 261 épisodes. Le tournage de ceux-ci ne durera que 8 mois. Pour ce faire, les producteurs de la série, la chaîne africaine A+ du groupe Canal+ et la Radio télévision Ivoirienne -RTI ont mis le paquet pour être à la hauteur de l’événement. Le budget avoisine le milliard de FCFA (1,5 million d’euros).

L'affiche de la série ivoirienne "Ma grande famille". Ph.Dr.Tiers
L’affiche de la série ivoirienne « Ma grande famille ». Ph.Dr.Tiers

Il est à noter que la série « Ma Famille » a été lancée en 2002, puis interrompue cinq ans plus tard. Elle plonge ses fans avec délectation dans les déboires de la vie conjugale du duo mythique Delta-Bohiri (mari et femme dans la série) et des nombreuses maîtresses qui gravitent autour de Monsieur. Cette deuxième saison est une continuité, c’est la suite logique de la première, juge la réalisatrice en avec divers sujets de société africains tels que l’éducation, la santé, les traditions et la sexualité.

Tenez, « Ma grande famille » va mettre en évidence l’activité quotidienne de l’Afrique d’en-bas qui se déroule dans les cours communes en Côte d’Ivoire (des locataires issus de différentes familles vivent souvent dans une même maison ou concession), avec des rumeurs invraisemblables, des ragots, des mensonges.

DEO KOKOLO