Article rédigé par Ismaël Ali
Laetitia Kandolo est désormais considérée comme une étoile du stylisme africain. La jeune femme a vu son nom propulser sur la scène internationale depuis que la célèbre chanteuse américaine Rihanna est apparue aux derniers Grammy Awards vêtue d’une de ses créations.
Cette publicité inattendue va lui ouvrir les portes de collaborations insoupçonnées avec des célébrités mondiales. Madonna, Beyoncé, Alicia Keys, Mariah Carey, passeront tour à tour leur commande. C’est à la franco-congolaise que revient la création de leurs costumes de scènes.
Un tour sur ses comptes twitter et instagram (près de 5000 abonnés) témoignent de l’engouement que suscite la jeune de 26 ans dans l’univers de la mode.
De Laëtitia, les spécialistes du milieu disent qu’elle a fait en peu de temps ce que d’autres parviennent à réaliser en une vie.Styliste, directrice artistique et entrepreneure, Kandolo s’est fait un nom.
« Uchawi », sa marque de prêt-à-porter fabriquée dans la capitale congolaise, Kinshasa, est prisée du gotha de la mode internationale. Le chanteur Fally Ipupa a été habillé par Uchawi pour les besoins de photos de son dernier album.
La carrière de la jeune femme, d’après ses récits, a commencé juste avant qu’elle intègre l’école de mode parisienne, Esmod. La styliste freelance, attirée par tous les domaines de l’art depuis son enfance, assure-t-elle, n’avait que 19 ans.
En 2015, elle créée au Congo, sa marque Uchawi. Une idée qui serait, à en croire l’intéressée, partie d’un coup de tête. « En trois semaines, tout était décidé », fait-elle savoir.
Pour sa prochaine collection, son équipe et elle ont décidé de montrer la « vraie Afrique » à travers des créations composées de soie, toile de coton rose, motifs jacquard. A elle d’indiquer que Uchawi numéro 3 sera en ligne cette semaine.
L’occasion de souffler et de se reposer ensuite. Pas sûr. « J’ai encore mes gros clients à côté. Actuellement, c’est Rihanna. Il y a de belles choses qui se préparent avec Fenty Beauty, la marque continue à se développer. Je travaille sur les campagnes avec toute une équipe qui ne se trouve pas sur le même continent, ça demande beaucoup de coordination », raconte-t-elle à la presse.
Un rythme effréné qu’elle tient depuis le début, mais la « business woman » sait que sa carrière prendra sans doute une nouvelle tournure dans une dizaine d’années. L’histoire ne fait donc que commencer.
ISMAEL ALI (AFRICATOPSUCCESS.COM)