L’optique parait bien simple dans l’esprit de cette initiative africaine : permettre aux jeunes africains de transformer leur monde et créer des emplois dans des secteurs prometteurs. Le tout passe bien entendu par les sciences et les mathématiques. Ce message est véhiculé sur le continent depuis quelques semaines par l’Institut panafricain pour les sciences mathématiques (AIMS) avec le soutien de la fondation Robert Bosch Stiftung.
Brazzaville, capitale de la République du Congo, a été la destination de ce début de mois de juillet avec un regroupement de près de 150 étudiants de la faculté des sciences de l’Université Marien Ngouabi autour de leur ambassadeur national le Docteur Charles Kimpolo. Ce jeune professeur est un ancien étudiant de cette université qui a lui-même eu un parcours intéressant dans le monde de la science, de l’informatique et des mathématiques. Il a été choisi pour représenter une initiative continentale dénommée NEF (Next Einsten Forum) et initié par l’AIMS.
Ce forum a établi de manière pertinente que la démographie future de l’Afrique avec ses 60% des jeunes sera le berceau « du futur grand savant » que le monde connaitra. D’où cette initiative à proposer aux jeunes cette solution et cette sensibilisation aux sciences et aux mathématiques.
A travers deux jours de travail, l’ambassadeur du NEF pour le Congo/Brazzaville a sensibilisé les étudiants sur la nécessité de s’adonner à la science et de manière pratique à développer leur savoir par l’utilisation des outils informatiques et autres plates formes consacrées à la science. L’Afrique de demain a besoin des structures informatisées et des techniques adaptées pour se développer à côté des emplois que les jeunes peuvent créer grâce aux portes qu’ouvrent les sciences. Kinshasa, capitale de la RDC sera la prochaine étape de la Semaine Africaine des Sciences.
L’ORGANISATION