Le TP Mazembe a été accroché par le club angolais du Petro de Luanda (0-0) le samedi 30 mars 2024 dans le cadre de la manche aller des quarts de finale de la Ligue des Champions de la CAF à Lubumbashi.
Ce score nul et vierge ne met pas vraiment les corbeaux Lushois en danger, d’autant plus que toutes les cartes se joueront au match retour. L’entraîneur principal de Mazembe, Lamine Ndiaye est confiant. Pour lui, ses hommes ont des atouts pour arracher la qualification dans la capitale angolaise.
« Nous allons nous préparer pendant une semaine afin d’aller tenter de nous qualifier là-bas. Le plus dur dans le football, c’est de marquer les buts. Quand tu as des occasions, ça veut dire que tu es présent et qu’on peut compter sur toi. On a manqué de réussite mais leur gardien a sorti des ballons invraisemblables », dit-il.
Et de rajouter : « On a fait un match costaud à tous points de vue. Quand tu te crées des occasions face à une équipe qui n’a pas pris de buts depuis très longtemps, ça veut dire quelque chose. À la fin du match, j’ai eu les compliments du coach de Petro, me disant que jamais il n’a été secoué comme ça depuis qu’il est là. La réussite nous a manqués. Les gars se sont battus, ont été persévérants, solidaires mais sans réussite. On n’a pas marqué, pas encaissé non plus. Ça prouve notre solidité. »
Lamine veut faire taire les mauvaises langues : « Tout le monde dit qu’on est nul à l’extérieur. C’est le moment de le démentir. On espère. Il faut faire deux gros matchs pour passer. Le retour peut se terminer 0-0, 1-1 ou encore 0-1 pour nous. C’est possible. Nous voulons jouer notre qualification. Nous y croyons dur comme fer. Pas de conclusion, nous sommes encore en course. »
Et de conclure : « Il y a de la vie dans ce groupe : ça joue, ça court, ça défend. Ils ont l’envie et la détermination. La finalité, c’est de marquer. Nous croyons le faire à Luanda. L’objectif de Mazembe est de bien jouer le match et de le gagner. »
La phase retour des quarts de finale de la C1 est prévue le samedi 6 avril 2024 à Luanda (Angola) où les Badiangwena sont attendus au tournant.
ETIENNE KAMBALA