Artiste musicien hip hop rd-congolais, Djo Cortez préfère être appelé rappeur. Cette année (2017), il soufflera sur ses 10 bougies de carrière. A cet effet, il prévoit une série de concerts à Kinshasa et dans certaines provinces de la République Démocratique du Congo pour remercier ses fans. « C’est pour moi un devoir. Malgré tous les cyclones qui ont secoué notre mouvement, les congolais du pays et de la diaspora ne m’ont pas abandonné. Ils ont consommé ma musique sans exigences, m’ont prodigué des conseils et m’ont assisté. Je suis fier d’eux et je dois les remercier », a témoigné Djo Cortez.
Comment se présente votre calendrier pour le reste de cette année 2017 ?
Je prévois plusieurs dates des concerts pour cette année. Car, je tiens à remercier tous ses congolais et étrangers qui m’ont soutenu durant mes 15 ans de carrière.
Selon nos sources, vous préparez votre tout 1er opus. C’est qui votre producteur ?
Jusqu’à présent, je n’ai pas un producteur. Je suis dans la logique de l’autoproduction.
Comment s’appelle-t-il ?
Il s’intitule Victoire.
Quels sont les artistes musiciens (rappeurs et autres) qui vous accompagnent dans sa réalisation ?
Je me suis fait accompagner par des artistes comme Sarah Kalume, Oliverman, El Djaba, Luc 5 et Oreole Tixis.
À quand la sortie mondiale de votre disque et qui les distribueront ?
La sortie de mon disque est prévue pour cette année 2017. Pour l’instant, je n’ai pas encore un distributeur.
Quel bilan faites-vous du rap ou du mouvement hip-hop en RDC ?
Le mouvement avait bien démarré vers les années 90 et s’est imposé au début 2000, mais maintenant, sa température a baissé totalement. Avec certains pionniers et jeunes rappeurs, nous fournissons beaucoup d’efforts pour son repositionnement au pays et sa montée à l’international avec l’appui des médias en ligne tels que le vôtre Eventsrdc.com
Plusieurs groupes de rap et rappeurs solo connus dans les années 90 et début 2000 ont disparu. Qu’avez-vous fait pour résister jusqu’à ce jour ?
Mon secret est le respect des autres (artistes, journalistes, amis …) et l’amour du métier.
En quelques phrases, parlez-nous de votre parcours ?
Mon parcours est très clair. De 2002 à 2006, j’étais rappeur au sein du groupe de rap kinois Twenz. De 2006 à ce jour, j’évolue en carrière solo professionnelle avec un répertoire de plus de 15 titres parmi lesquels Crie encore, Ça va, Afrika, Son décalé, Son décalé remix, Cœur qui pleure, Temps du travail …
L’artiste a déjà effectué presque toutes les grandes scènes kinoises notamment l’Institut Français de Kinshasa – Halle de la Gombe, Centre Wallonie-Bruxelles, Grand Hôtel de Kinshasa, Palm Beach, Ambassade des Etats-Unis, Ministère des Affaires Étrangères et Foire International de Kinshasa ; et quelques villes de la RDC tels que Matadi et Boma. Mais aussi à l’étranger, au Congo Brazzaville dans la salle Ciné Vogue. Aujourd’hui, je suis cité parmi les modèles et les icônes de la musique rap ou de la culture hip hop congolais.
Vivez-vous de cet art ou c’est juste une passion ?
Je vis vraiment de ma musique. Parce qu’à part elle, je ne fais rien d’autres.
CINARDO KIVUILA