Le constat est amer. Mais le zoo de Kinshasa perd au jour le jour les pédales. Malgré le lancement des travaux de sa rénovation en juillet 2021 par le ministre du tourisme, Modero Nsimba, aucun progrès significatif constaté et le statu quo demeure tel un carcan. D’ailleurs, cet espace animalier se vide de plus en plus de ses animaux phares.
Les travaux de rénovation du Jardin zoologique de Kinshasa créé en 1938, n’avancent pas d’un iota depuis leur lancement en juillet 2021 par le ministre du tourisme, Modero Nsimba, déterminé pourtant à faire de son secteur un véritable pilier de diversification de l’économie nationale.
Des bâtiments vétustes, des animaux enfermés dans leurs cages presqu’affamés, nourris d’ennuis voire malades, le Zoo de Kinshasa est certes loin de renaître de ses cendres. Le pire est qu’il se vide au jour le jour de ses animaux phares tels que le lion, l’okapi, le léopard, l’ours… La présence de quelques singes et crocodiles semblent pour le moment sauver les meubles. Mais la désolation est totale.
La disparition de ces animaux laissent plus d’un encore pantois. Ce zoo qui regorgait au-moins 3000 espèces animales depuis sa construction par les belges, n’en compte aujourd’hui qu’une centaine. Une vitrine touristique malheureusement délaissée.
Les autorités aphones
Les travaux de rénovation du Zoo de Kinshasa tardent toujours à se matérialiser pendant que cet espace animalier perd de plus en plus son prestige.
Silence radio dans le camp de Kinshasa, par l’entremise du ministre du tourisme, Modero Nsimba, qui a dû lancer ces travaux en juillet 2021. Laxisme ou manque de moyens ? Cette ubuesque situation est aussi bien aberrante que désolante.
Les autorités du pays sont appelées à redorer l’image du Zoo de Kinshasa, qui demeure un patrimoine touristique important en accélérant les travaux de sa rénovation. Une chose est sûre, le Jardin zoologique de Kinshasa est un grand potentiel touristique générateur de l’argent pour l’économie du pays.
Il convient de noter que la dégradation de ce jardin zoologique a débuté avec l’avènement des Kabila en mai 1997. Durant 21 ans, les espèces qui y vivaient, disparaissaient et mourraient au vu et au su des autorités de cette époque, et pourtant, la République Démocratique du Congo ne manque pas ce qu’il faut remplacer.
Depuis plus de cinq ans, ce lieu est délaissé et la population n’y accède plus. La fréquentation a connu une chute vertigineuse au profit d’un parc animalier privé érigé à l’Est de Kinshasa pour une certaine classe sociale.
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CHADRACK MPERENG