Le nul arraché par les Léopards sur les terres nigérianes face aux Super eagles, a visiblement ramené au bon sentiment Cédric Bakambu. L’ancien joueur de Villareal est longtemps resté en froid avec la sélection après la non qualification des Léopards au Mondial russe qui pointe déjà à l’horizon.
Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, Bakambu, en plus de féliciter ses coéquipiers pour des «choses encourageantes» réalisées face au Nigeria, a laissé entendre: «Je n’ai pas pour habitude de faire des déclarations publiques négatives, surtout à l’encontre d’individus. Je ne commencerai pas aujourd’hui malgré la volonté de nuire de certaines personnes». Qui veulent nuite à Bakambu? Quels sont ces individus contre qui Bakambu s’empêche de faire une déclaration publique negative?
Ces propos laissent planer des doutes sur ce qui se passe réellement derrière la tête de Bakagoal qui, en dépit de sa convocation, a trois fois de suite brillé par son absence. Notamment face à la Guinée en match comptant pour la 6 et dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018, face à la Tanzanie et au Nigeria comptant pour des renontres amicales.
A scruter les propos de Bakambu, un malaise a élu domicile chez les Léopards. Et, ce malaise n’a certainement pas été résolu. D’où, estime-t-on, les raisons de ses absences en chaîne. «La sélection nationale de la RDC est une famille et le linge sale se lave – si besoin est – en famille», dit-il. Quels sont ces linges sales? Des questions fusent mais restent sans réponses.
L’ancien sociétaire de Sochaux a tout de même rassuré: «Je continuerai à aider modestement mon pays tant que Dieu m’en donnera la force».
Et de faire savoir: «Durant ma carrière j’ai tout fait – en public ou en coulisses – pour aider au rayonnement de notre bien aimé pays tant avec mes performances en club qu’avec la sélection».
Optimiste et confiant aux potentialités que regorge la Rd-Congo, CB17 a avancé: «Nous avons un formidable pays avec des supporters extraordinaires et une génération exceptionnelle capable de faire bien des exploits, bien plus encore. Compétiteurs, nous voulons tous le meilleur pour notre sélection. Pardonnez notre ambition».
DANNY KABANGA