Marquer son temps est indispensable pour tout humain sur terre, spécialement pour un homme d’Etat. Augustin Matata Ponyo Mapon l’avait déjà compris depuis que le Président de la République rd-congolais Joseph Kabila Kabange lui avait confié le BCECO (Bureau Central de Coordination). Il a su bien le gérer ce qui lui a valu le poste de Ministre des Finances.
Dans ces deux structures, il a marqué ses empreintes et cela l’a conduit à la Primature. Depuis, il se passe des reformes et des discours, mais marque plus d’actions. Ces démarches poussent toutes personnes qui envient son fauteuil et le sommet de l’Etat à réagir sans contrôle à travers les médias et autres voies. Cela en oubliant qu’il est arrivé là grâce à son savoir-faire afin de réaliser le projet de société du Chef de l’Etat.
En dehors des devoirs traditionnels d’un Chef du Gouvernement ceux de construire ou de réhabiliter les écoles, les hôpitaux et autres, de payer les fonctionnaires, les policiers et les militaires, de veiller à la sécurité des personnes et de leurs biens et des frontières, il a commencé par créer une société de transport en commun appelé Transco pour répondre à un besoin. Personne. Alors personne n’avait cru en ce projet, même les membres de sa famille politique. D’aucuns voulaient à ce que les français dirigent cette société pour sa longévité. Or, la confiance aux nationaux est aussi importante pour la destinée de cette grande nation. A ce jour, Transco a 500 bus qui desservent la Capitale rd-congolaise et qui soulagent de millions de rd-congolais.
Après Transco, Matata Ponyo a initié la création du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo dans l’ex. province du Bandundu pour des produits agricoles de qualité et bénéfiques à tous les rd-congolais, principalement ceux de Kinshasa et du Bandundu. Des spéculations ont envahi la presse kinoise taxant le Premier Ministre de détourneur de la première récolte.
Quelques mois plutard, il a, ensuite, décidé de l’érection de l’immeuble du Gouvernement pour loger certains ministères et services de l’Etat. Mais cela a également fait couler beaucoup d’encres et de salives à travers le pays. Chacun avait son discours sur le coût et sur la main d’œuvre. Question de créer de l’intox dans la population.
Congo Airways est victime d’une campagne sans objet depuis sa création jusqu’à ce jour. Cette compagnie d’aviation venue en remplacement des Lignes Aériennes Congolaises est traitée de mort-né. Plusieurs propos entourent la qualité, le prix et l’âge de ces appareils. Les uns parlent de 25 millions de dollars pour des Airbus d’occasion. Les autres évoquent 97 millions de dollars. En qui devons-nous croire ? Or, nous sommes sans ignorer que le secteur de l’aviation civile est parmi les plus sensibles de la vie courante où les vraies réactions et les preuves ne tardent pas à se faire connaitre.
Malgré toutes les campagnes des détracteurs, le peuple ne cède pas. Il a compris que le bilan d’Augustin Matata Ponyo Mapon est très positif. Il est largement flamboyant. Matata est le Premier Ministre qui marque les esprits et qui ne se laisse pas emporter par les polémiques et autres provocations de sa famille politique et des autres acteurs politiques rd-congolais. Il ne fait qu’exécuter convenablement le programme de son Chef.
Comme son nom se révèle en lingala « Matata ». Il est vraiment coriace en ce qui concerne son travail. Et cela se remarque sans ambages.
CINARDO KIVUILA