Les NFT, cette nouvelle vitrine dans l’industrie culturelle

Entre révolution numérique et scepticisme, les jetons non-fongibles continuent de diviser malgré leur apport dans l’industrie culturelle.

Depuis plusieurs mois, les NFT s’avèrent un nouveau marché rentable pour les artistes. Les secteurs de l’art numérique et des jeux-vidéos par exemple connaissent de plus en plus un développement économique sans précédent. Nouvelle tendance des artistes, les jetons non fongibles constituent une révolution numérique qui permettent au public de s’approprier les œuvres. Ils sont les certificats numériques infalsifiables qui attestent l’authenticité d’un objet numérique notamment l’image, la vidéo, l’audio etc. Leur identité est validée grâce au protocole d’une chaîne de blocs.

Comme dans d’autres écosystèmes, l’industrie musicale tire également profit de cette révolution numérique en dépit du succès du streaming. Ce nouveau moyen innovant a permis aux artistes musiciens de gagner plus d’argent. Le rappeur Booba par exemple, qui a dû vendre son dernier clip « TN » sous forme de NFT, a pu profiter de l’aubaine grâce à ses fans. Une opération qui lui aura rapporté près de 600.000 euros. Tout un symbole !

Une révolution qui divise

Même si les jetons non fongibles constituent inéluctablement une véritable révolution numérique dans l’industrie culturelle, ce nouveau moyen continue cependant de diviser. Et c’est bien au niveau de droits. Plusieurs créateurs de NFT seraient accusés de faire usage illicite des droits attachés à une œuvre physique. La propriété intellectuelle est également à mettre à l’actif. Un ambiguïté juridique des NFT s’avère être l’autre véritable casse-tête. Ce qui a poussé certaines entreprises à mener des actions en justice.

Même si les NFT envahissent aujourd’hui le marché culturel, l’incertitude plane cependant dans le chef de certains qui ne souhaite pas voir cette nouvelle opération continuer.

CHADRACK MPERENG