Trois fois champion de Kick boxing, deux fois champion de la boxe thaïlandaise ou le Muay thaï et une fois champion de MMA semi professionnel au Brésil, Patient Tayeye Kaper, célèbre sous le pseudonyme de Yama, est un boxeur rd-congolais évoluant au sein du club Pitbull team du Brésil. Au pays de Pele, Yama vit l’apogée de sa carrière avec un palmarès déjà élogieux qu’il ne cesse d’enrichir. Son rêve: livrer un combat professionnel de boxe à Kinshasa. Eventsrdc.com a rencontré ce pugiliste, qui fait honneur à la Rd-Congo, et vous propose de le découvrir à travers cette interview.
Avec tous les titres remportés, vous êtes sous le feu des projecteurs des médias brésiliens. N’êtes-vous pas été sollicité pour changer de nationalité ?
Je suis et je resterai toujours congolais. Je suis fière de l’être.
A l’UPN, vous avez fait des études en Education physique jusqu’à obtenir le titre de licencié. Comment vous êtes-vous retrouvé au Brésil en Kick boxing ?
Oui. Je suis licencié en Education physique et gestion sportive de l’Université Pédagogique Nationale -UPN. Vu la réalité de notre beau pays, la RDC, que tous les congolais connaissent mieux, j’ai décidé d’explorer d’autres horizons. Je me suis ainsi retrouvé ici au Brésil où j’exerce le sport de manière professionnelle.
À quand un combat de Patient Yama en Rd-Congo ?
C’est parmi mes rêves. Je compte faire de nouveau un combat professionnel dans mon pays, mais je ne sais pas encore quand. Cela dépendra des autorités du pays, des mécènes et des sponsors ou des agences de communication événementielle. J’attends des propositions et nous ferons l’affaire.
Comment se présente votre calendrier des combats au Brésil pour les prochains jours ?
Mon prochain combat aura lieu en décembre de cette année, ici au Brésil. La date n’est cependant pas encore précisée.
Quelles relations entretenez-vous avec les différentes instances sportives (le ministère des Sports, le Comité olympique congolais et la Fédération de Kick boxing) de la Rd-Congo ?
Pour le moment, je n’ai pas de contact avec le ministère des Sports ni avec la fédération de Kick boxing, mais peut-être avec le temps.
Un conseil à vos collègues boxeurs évoluant en Rd-Congo.
Pour mes compagnons de lutte, les sportifs en général et les boxeurs en particulier, je dis que seul le travail libère l’homme. Pour nous, les pratiquants des arts martiaux, notre travail n’est rien d’autre qu’un entrainement conscient.
CINARDO KIVUILA