À 64 ans, Lokua Kanza a été désigné nouveau membre de l’Académie nationale des arts et des sciences de l’enregistrement aussi connue comme la Recording Academy, organisatrice des célèbres Grammy Awards. Enfin, étincelle d’espérance pour les artistes rd-congolais ?
Après son jeune frère rd-congolais vivant en Afrique du Sud, Trésor Riziki, l’artiste multi-instrumentiste rd-congolais Lokua Kanza fait désormais partie de la grande communauté des professionnels de la musique qui votent aux Grammy Awards chaque année, en plus d’aborder les différents problèmes auxquels l’industrie du disque est confrontée.
Sur ses pages sociales, le virtuose rd-congolais de 64 ans s’est réjoui de rejoindre l’Académie nationale des arts et des sciences de l’enregistrement. « Je suis très honoré de vous annoncer que je fais partie de la Recording Academy – L’Académie qui s’occupe des Grammy Awards – et heureux de rejoindre cette grande famille de créateurs et professionnels de la musique », écrit-il.
Enfin, une lueur d’espoir pour les artistes rd-congolais aux Grammy Awards ?
Malgré sa popularité et sa résilience, la musique rd-congolaise est très snobée dans les grandes cérémonies de récompense. Hormis les deux victoires de Mohombi et la nomination de l’orchestre Konono n°1 aux Grammy Awards, les artistes rd-congolais n’ont plus eu rien à mettre sous la dent dans cette cérémonie. Beaucoup accusent les Grammy Awards et les BET Awards d’être trop anglophones pour être vrais.
D’aucuns ont exhorté les artistes rd-congolais à revoir leurs thèmes lyrics. Mais est-ce suffisant ? Pas sûr. Il a fallu visiblement un ambassadeur pour défendre et porter la voix et les valeurs de la chanson rd-congolaise.
Nommé nouveau membre de la Recording Academy, organisatrice des Grammy Awards, Lokua Kanza s’avère être désormais une lueur d’espoir pour la chanson rd-congolaise. Beaucoup espèrent, que, grâce à sa désignation dans la grande communauté des professionnels de la musique, il pèsera de tout son poids pour que les artistes rd-congolais soient au firmament, comme le sont depuis quelques années maintenant, les artistes africains de la communauté anglophone. L’avenir nous le dira.
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CHADRACK MPERENG