Initiateur du Festival Mwinda na Molili, Malafi J Lumière évoque les particularités et les secrets de réussite de la 3ème édition de ce rendez-vous culturel, déroulé le 8 décembre, au travers d’une interview exclusive accordée à Eventsrdc.com. De l’avis de Malafi, la collaboration avec des partenaires a « apporté à l’événement une dimension à la fois dynamique et professionnelle dans une ambiance particulièrement conviale ». Entretien.
Quelle a été la particularité de la 3ème édition de ce festival?
Pour cette année, il y a eu une collaboration entre les jeunes opérateurs culturels régionaux, l’Institut français de Kinshasa, la Fête du livre de Kinshasa et tant d’autres. Cette alliance a apporté à l’événement une dimension à la fois dynamique et professionnelle dans une ambiance particulièrement conviale comme prévu.
Durant les différentes éditions de ce festival, divers artistes se produisent sur vos scènes. Quelle est votre recette pour attirer tous ces artistes ?
C’est grâce à mes moyens familiaux et à mon carnet d’adresses.
Cette année, nous avons eu l’apport de l’Institut français de Kinshasa pour une programmation immense.
Quel bilan faites-vous après Mwinda na Molili 3 ?
Nous avons touché un public jeune et attentif grâce à notre programmation musicale originale et dans un lieu favorisant l’intégration et le partage entre individus des différents coins de Kinshasa. Trois scènes (Fête du livre de Kinshasa, Collège Bonsomi et Halle de la Gombe), 100 artistes et techniciens, 1600 spectateurs et plusieurs moyens de communication.
À quand la prochaine édition du Festival Mwinda na Molili?
Je ne sais pas trop, mais à très bientôt!
Quel objectif poursuivez-vous en organisant le festival Mwinda na Molili?
Mwinda na Molili est un festival des familles de Kinshasa pour la promotion des jeunes à travers les arts en milieux péri-urbains.
Quelles sont vos perspectives pour l’avenir ?
Après 25 ans, je ne peux plus être un assistant socioculturel. J’espère qu’après un temps, je ne serai plus-là. J’aime le secteur culturel mais si j’ai l’opportunité de mettre fin à ma carrière, je le ferai sans demander des avis. Dans 6 ans, je ne me vois plus faire une 9ème ou 10ème édition de mon festival. Je n’en vois pas l’intérêt.
Et pour mon avenir, je me vois investir dans d’autres secteurs qui vont me rapporter de l’argent pour soulever autrement ma communauté.
TRESOR TSHINKUNKU