La chanteuse canadienne Mary Beth de scène et l’orchestre féminin rd-congolais Nkento Bakaji ont électrisé l’Institut Français – Halle de la Gombe, ce vendredi 27 mars 2015 avec des voix et des instruments très bien réglés. Le public n’a pas regretté sa venue en Rd-Congo, nous a témoigné Patrick Nzazi.
Ces talents francophones au féminin ont clôturé le mois de la Femme et de la Francophonie avec faste. Elles ont montré de quoi elles sont capables. Mary a laissé les kinois et autres peuples dans le soif. Avec son accordéon, elle a visité son riche répertoire et a épaté les spectateurs. De leur côté, les Nkento Bakaji ont exploré les chansons des divas rd-congolaises avec leurs touches personnelles. « Je crois que c’est une expérience très enrichissante pour moi. C’est donc avec joie que je vais vivre ce moment particulier à Kinshasa avec le groupe Nkento Bakaji », dixit la belle chanteuse canadienne.
Tout s’est très bien passé. Aucun casse ni perte n’a été signalé par les autorités de l’Institut Français de Kinshasa. La collaboration a été parfaite. La célébration de la diversité culturelle au sein de la Francophonie était une réalité. Ce concert était aussi le début de la coopération culturelle entre le Canada et la République Démocratique du Congo. Ce n’est pas la première fois de voir les rd-congolais et les canadiens défilés sur un même podium. Au festival du jazz de Montréal, cala est coutume, il y a toujours un groupe de musiciens rd-congolais qui s’y produit, propos tiré de la conférence de presse de l’ambassadrice canadienne en Rd-C, Ginette Martin.
Bio
Belle, ravissante, adorable et gardant son légendaire sourire que attire, l’artiste canadienne Mary Beth est une vraie star de la musique. Qu’elle boucle des vocalises éthérées ou qu’elle distille des aires dansantes sur son accordéon, Mary Beth de scène est une femme-orchestre qui transporte ses fans et le public dans les lointaines provinces maritimes de notre cœur. Avec une collection de petits instruments, un carnet de rêves multilingues, une bonne paire de bottes de cowboy, Marie nous appelle à la suivre sur les mystérieuses routes de Galice, invitant également la Nouvelle Orléans et le Tibet dans sa voix pour rendre le voyage encore plus intéressant. Elle dispose d’un talent inné ; celui qui consiste à dompter la technologie et de la mélanger merveilleusement avec la tradition ; elle a à son actif une collection de chansons que l’artiste aux multiples talents est avide de partager.
Mary Beth a déjà obtenu plusieurs prix, notamment le prix de la musique Folklorique canadienne comme chanteuse traditionnelle de l’année. Selon la radio canadienne CKRL, elle se donne sans retenue et fait passer ses mélomanes du rire aux larmes ; Ses compositions jouées sur radio-Canada sont très appréciée aussi bien par les mélomanes du monde entier.
Le duo Beth-Wallet (son accompagnateur) a joué dans plusieurs festivals notamment en France, au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique avec des passages mémorables dans les villes telles que Lyon en France, Vancouver, Régina, Joliette, Calgary et Dawson City.
Un clein d’œil aux Nkento
Le groupe Nkento Bakaji est un groupe musical de Kinshasa qui existe depuis 2009. Il est composé à 100% de femmes. Au total il s’agit de 11 femmes qui jouent divers instruments tels que la guitare, le batteur, le violon, l’accordéon… Il est le fruit d’un projet initié au mois de mars 2013 par le coordonateur du Centre culturel M’Eko (CCM) en partenariat avec la violoniste rd-congolaise Candy Tshiama.
A l’origine, l’ensemble a été monté pour se prester à l’occasion du 8 mars décrété par les Nations Unies Journée Internationale de la femme. Mais le sort en a décidé autrement. Les 11 membres de cette belle aventure ont fini par forger ce groupe musical qui a fait vibrer la ville de Muanda, dans le Bas-Congo au mois de décembre dernier. Elles ont décidé de rester ensemble jusqu’à ce jour dans le seul but de faire le bonheur du grand public.
CINARDO KIVUILA