Toujours déterminée à mieux faire, l’agence de communication Pygma produit pour la première fois, le mythique concours « Miss RDCongo ». Son Directeur général Alain Yav nous a accordé une interview exclusive au cours de laquelle il a révélé les différentes facettes de cette télé réalité valorisant l’intelligence et la beauté rd-congolaise, et les différents sponsors qui accompagnent son entreprise pour faire encore parler en bien la République Démocratique du Congo sur la scène internationale. « Dans la nostalgie du grand Congo, du grand Zaïre, notre ambition est que tout le monde parle encore du combat du siècle de Mohammed Ali et Georges Foreman, et du passage de Benita Kayonga Mureka Tete, la semi finaliste de Miss Monde en 1985. Nous sommes sûrs qu’avec cette édition le monde se souviendra une fois de plus de notre pays », a souhaité Alain Yav.
Il y a quelques années Pygma avait habitué l’opinion tant nationale qu’internationale au concours Miss Vodacom Congo. Mais aujourd’hui subitement, il apparait avec Miss Rd-Congo. Comment expliquez-vous ce changement ?
Miss Vodacom Congo a toujours été en partenariat avec Vodacom Congo qui a l’intention de célébrer la beauté et la culture congolaise. Je pense que Miss RDCongo a la même ambition, juste à une autre échelle. Miss Vodacom Congo est comme un club, à l’exemple du TP Mazembe. Tandis que Miss RDCongo est l’équipe nationale -les Léopards. C’est la RDC. Donc, c’est exactement la même chose, mais pour une autre échelle et pour des enjeux beaucoup plus importants.
Y-a-t-il des démarcations entre ces deux événements ?
Dans la conception, oui. Vous allez les découvrir un tout petit peu. Mais rien que dans Miss Vodacom, vous remarquerez que chaque année, il y a toujours des innovations. Mais dans Miss RDCongo, l’ambition est vraiment très grande. L’ambition est aussi dans la nostalgie. Dans la nostalgie du grand Congo, du grand Zaïre. Un pays qui fait des grandes choses à l’échelle internationale qui marque le temps. Aujourd’hui, tout le monde parle encore du combat du siècle de Mohammed Ali et Georges Foreman. Tout le monde parle encore de Benita Kayonga Mureka Tete, la semi finaliste de Miss Monde en 1985. Lorsqu’on la voit, on est un peu nostalgique. C’est un peu ça l’idée.
A Pygma, nous nous sommes dits que c’est mieux que nous continuons sur le terrain de la beauté comme nous avons commencé à le faire déjà avec Miss Vodacom Congo. Pourquoi ne pas aller au sommet ? Pourquoi ne pas aller à Miss Monde ? Il y aura une grande différence dans le fait que l’ambition est super importante. Dans la structure, nous avons puisé dans le fait qu’il ne faut pas réinventer la roue. C’est qui est clair dans le concours de beauté, les bases sont relativement similaires que ça soit au Congo ou ailleurs à travers le monde. C’est la beauté et il y a un peu de la subjectivité. Dans l’absolu, un moment quand il y a une belle femme, tout le monde le sait. Dans Miss Vodacom, nous cherchons la beauté extérieure et la beauté intérieure. Et c’est pareil, c’est ce que nous allons rechercher dans Miss RDCongo. Nous allons réellement valoriser la culture congolaise.
En fait, vous remarquerez beaucoup d’éléments de démarcation. Clairement, Miss RDCongo aura un caractère officiel. Mais surtout, nous allons réellement valoriser la culture congolaise. Le thème de cette année, « Marier tradition et modernité ». Vous le remarquerez dans notre déco, les meubles et les personnages qui interviendront. Plusieurs artistes locaux parfois méconnus, des artisans et autres participent et participeront dans ce projet. Notre manoir présente déjà quelques petits détails. Regardez comment les filles s’habilleront. ce sont des stylistes congolais que nous avons mis en avant. Donc, nous l’avons fait avec l’esprit de se dire que nous allons représenter le pays avec fierté.
Qui en est le promoteur ?
Le concours Miss RDCongo appartient à l’État et est géré par le Ministère de Tourisme. Et, Pygma en est le producteur. Il est donc partenaire de l’État dans ce projet. C’est donc un partenariat public-privé. Le Gouvernement amène le patrimoine comme il aura amené le patrimoine de la terre pour ceux qui sont dans les mines, dans les bâtiments ou les télécoms pour ceux qui oeuvrent dans la technologie mobile. Ensuite, ils vont un partenariat avec un autre preneur privé, dans le cas d’espèces Pygma. Nous le faisons parce que c’est notre métier. Nous avons une passion pour ce que nous faisons. Nous aimons faire de la production, de la belle production alors. Nous le faisons comme une activité commerciale.
Donc, notre objectif est que cet événement se tienne dans les normes. Nous avons mobilisé les fonds. Nous avons réuni les partenaires et mis en place tous les concepts pour le réaliser. Le Ministère de Tourisme a apporté le droit de Miss RDCongo et a mis en place un règlement de base. Ensemble, nous le produisons dans le cadre d’un partenariat public-privé.
Quelles sont les différentes étapes qui cernent Miss Rd-Congo ?
La première étape, c’était les présélections nationales et internationales. Nous avons fait un appel aux inscriptions à toutes les beautés potentielles. Donc, c’était la première phase qui a été faite. Sur base de cela, nous avons eu une shot liste ou une liste finale.
C’est sur base de cette liste que nous ayons eu un jury d’experts, un comité d’experts qui s’est réuni pour filtrer et arriver à 26 finalistes. A ce jour, il y a donc 26 jolies congolaises dans la course. Elles viennent des 4 coins du Congo et de la diaspora.
Après cela, nous aurons la phase du jeu. C’est-à-dire, 8 semaines de télé réalité pendant lesquelles nous allons cocher les différentes qualités que vous entendiez de la femme qui nous représentera à travers le monde. Est-ce qu’elle est belle ? Est-ce qu’elle parle bien ? Est-ce qu’elle a quelque chose dans la tête ? Est-ce qu’elle a du cœur ? Est-ce qu’elle sait se comporter en société ? Est-ce qu’elle a de l’ambition ? Ce sont ces choses là que nous allions cocher chaque semaine dans la télé réalité.
Et la grande phase finale. Lequel nous retombons sur le format de concours de Miss classique. C’est le format où vous aurez ceux qui seraient arrivés en finale. Elles feront leurs 3 ou 4 sorties avec des différentes tenues, peut-être pour répondre à une ou deux questions mythiques.
Nous aurons la soirée de gala au cours de laquelle se fera la sélection de notre Miss. Éventuellement, après cette étape, nous devons préparer la grande Miss pour aller nous représenter à l’extérieur.
Qu’est-ce qui est prévue pour celle qui portera la couronne ? Malheureusement, ce n’est pas les 100.000 dollars de Miss Vodacom Congo. Nous espérons que notre levée de fonds nous permettra d’en avoir autant la prochaine fois. Pour cette édition, la Miss empochera la somme de 20.000 dollars en cash et plusieurs prix de la part de nos sponsors parce qu’ils sont nombreux. Mais nous pensons plus que l’argent.
En fait, la gagnante sera dedans pour éventuellement aller représenter le Congo avec fierté à l’extérieur et être nommée comme la plus belle femme. Nous avons vraiment l’ambition de l’emmener dans des compétitions internationales.
A part la gagnante, toutes les autres participantes ne partiront pas les mains vides. Il y a toujours des chèques qui les accompagneront.
Par quels canaux, diffuserez-vous ce concours ?
Nous serons sur 4 chaînes principales qui diffusent en clair et sur le câble, à savoir, la RTNC1, B-one, Rtga et Digital Congo. Le relais sera pris par plus d’une cinquantaine de chaines nationales et locales à travers le pays.
Quelle est la périodicité de Miss RDCongo ?
L’ambition est annuelle dépendant des moyens disponibles vu que l’événement exige un budget lourd pour sa production. Nous espérons que les sponsors et autres partenaires seront motivés par cette édition et qu’ils nous accompagneront l’année prochaine pour le faire encore. J’anticipe pour dire que l’événement sera organisé entre chaque 12 et 24 mois.
Pourriez-vous estimer le budget de cet événement ?
Il vaut quand même plus d’un million de dollars que nous n’avons pas encore, mais nous sommes en train de réunir.
Vous avez dit tantôt que la lauréate représentera le pays à l’échelle internationale. Ça sera à Miss univers ou Miss monde ?
Nous sommes en discussion avec les deux entités. Nous ne l’annonçons pas encore formellement. Elle pourra aller dans l’une de deux.
Qui sont vos principaux sponsors ?
Notre sponsor mythique sponsor est Vodacom Congo. Il a toujours cru dans les concours Miss. C’est pourquoi il a initié Miss Vodacom Congo pendant que Miss Congo était un peu timide. Et lorsque nous leur avons parlé d’accompagner l’équipe nationale, ils y ont sauté dessus. Ils ont dit avec plaisir, nous y croyons. Nous croyons à la jeunesse, à la beauté. Nous accompagnons les Léopards.
A part eux, nous avons Ecobank, Nestlé, Vlisco, l’eau Oasis, Peloustore, Habitat Décor et tant d’autres. La liste n’est exhaustive parce qu’ils sont vraiment nombreux. En fait, les sociétés ont sauté sur le wagon congolais. Comme je l’ai dit c’est l’équipe nationale qui passe tout le monde l’accompagne. L’apport de chacun des sponsors nous est super important pour la réalisation de cet événement. Cette affiche présente tous les sponsors.
Le jury est purement congolais ou il y a également des expatriés ?
Pour l’instant, le jury est totalement congolais.
CINARDO KIVUILA