La musique rassemble les peuples, réveille de beaux souvenirs et peut parfois devenir un véritable élément de propagande. Dans chaque pays du monde, elle joue un rôle très capital et participe même à l’éducation des enfants. Cette musique qu’on écoute nous accompagne partout. Au salon de coiffure, en voiture, à la maison, à l’école, sur le trottoir et même au centre commercial.
L’industrie musicale a connu plusieurs styles qui l’ont sans doute marqué. Du rock au rap en passant par la pop ou le rythm & blues, la musique a toujours redonné du sourire à ces auditeurs même si, dans la moindre mesure, certains rythmes dont ceux à forte sensibilité, peuvent provoquer quelques gouttes de larmes.
À chaque époque, sa musique dit-on. Impossible de demander à un baby-boomer d’aimer le rap ou à un ado de 15 ans qui n’a jamais connu les Beatles ou Elvis Presley d’esquisser quelques morceaux du rock & roll ou la rumba de Grand Kallé, Jeannot Bombenga ou d’Abeti Masikini. Ça ne marchera jamais en majorité, même si le côté message peut toujours l’emporter sur le style de musique qui soit.
La musique commerciale et son pouvoir absolu
Certains l’opposent à la musique classique. Mais c’est quoi la musique commerciale ? Elle n’est pas non plus une musique de nuls comme certains la prétendent, mais chaque artiste peut en jouer à sa manière et c’est pour la bonne cause.
En France, par exemple, la variété est très comparée à la musique commerciale eu égard à son côté populaire et festif. Des artistes tels que Gims, M. Pokora ou encore Aya Nakamura sont très connus pour avoir constamment adopté ce style dans leurs chansons. D’autres genres de musique explosent comme la pop ou le reggaeton dont se servent beaucoup plus les artistes américains pour leurs tubes de l’été. D’autres utilisent le terme urbain.
Même si certains préfèrent garder des valeurs traditionnelles et conservatrices en balayant le côté avant-gardiste, la musique commerciale a, cependant, du vent en poupe. La forte concurrence est l’une des raisons que plusieurs artistes préfèrent se faire des revenus avec cette musique populaire. Le techno par exemple, a réussi à assaillir les albums surtout vers les années 2000 et début 2010 dont les tubes de certains artistes sont devenus planétaires.
La musique commerciale, un danger pour d’autres styles ?
Avec le succès incontesté de la musique commerciale, plusieurs artistes font de plus en plus de mutation en abandonnant leur style de prédilection. Est-ce de leur faute ? Sans doute non. Ces derniers veulent non seulement se mettre à jour afin de concocter une recette plus urbaine et aimée par leurs fans, mais aussi remplir un peu plus les caisses avec un peu de réussite.
Cependant, la musique commerciale paraît un danger pour d’autres styles de musique notamment le rap qui perd des pédales. Beaucoup savent ce qu’est le vrai rap et ça n’a rien à voir avec la zumba. Voulant se mettre à la page, plusieurs artistes ne résistent à cette montée spectaculaire de la musique commerciale et se plient à son pouvoir absolu.
Aujourd’hui, le commercial l’a sans doute emporté sur la passion. Un pouvoir préjudiciable pour la « vraie musique » ? L’avenir nous le renseignera.
CHADRACK MPERENG