Le Secrétaire Général de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère -Ibrahim Monka appelé affectueusement Monib Production a roulé un certain Monsieur Didier qui devait produire Ngiama Werrason et ses poulains en janvier dernier à Durba dans l’ex. Province Orientale.
Cet administrateur en complicité avec un jeune chroniqueur culturel de la RTNC 1 ont perçu une série de montant pour l’organisation de ce concert, mais cela n’a pas eu lieu jusqu’à ce jour. Selon les proches de ce producteur rd-congolais, Monib a d’abord reçu la somme de 1.500$ pour l’élaboration du protocole d’accord, puis 18.000$ comme cachet de l’orchestre et après 1.500$ pour l’autorisation de sortie qui réellement revient à 120$ au Ministère de la Culture et des Arts. Monib n’a présenté à Werrason que la somme de 12.000$ sur 15.000$ comme l’exige les textes de cette formation musicale et lui a rassuré qu’il se déplacera pour Durba que lorsque la paix sera de retour, car, ces derniers temps, l’insécurité ne fait que s’accroitre. Il a promis à son patron qu’il aura les 3.000$ restants avant de prendre son vol. Il a empoché la somme de 6.000$ dans le silence total.
Lors d’une rencontre entre Werrason, Monib et le producteur, cet administrateur de Wenge Musica Maison Mère a reconnu à avoir perçu la somme de 18.000$ et a affecté les 6.000$ dans les dépenses de l’orchestre. Quelles dépenses ? Werrason ne comprend rien et répliqua à ces termes en lingala : « Na yebisaki Eliot (ancien Secrétaire Général de cet orchestre) que ba mbongo oyo ya ba ngulu azo zwa eko komela ye ngambu. Andimaka te. Lelo akenda wapi. Monib évité ba jeux na ba mbongo ya batu » (J’avais dit à Eliot (ancien Secrétaire Général de cet orchestre) que l’argent qu’il perçoit pour l’immigration clandestine lui causera beaucoup d’ennuis. Il ne m’avait pas cru. Où est-il aujourd’hui ? Monib évite de pareils jeux avec l’argent d’autrui).
Le chroniqueur culturel de la Radio Télévision Nationale Congolaise qui séjournait en début janvier à Kampala avait rejoint d’urgence Kigali sur proposition du producteur pour récupérer la somme de 3.000$ pour l’achat des visas et des go pass de 27 membres de la délégation de Wenge Musica Maison Mère. Depuis son retour à Kinshasa, en janvier 2016 jusqu’à ce jour, ce journaliste n’a pas remis cette somme à Monib Production qui était au courant de ce déplacement de Kampala vers Kigali. Le même Monib qui a signé le contrat avec Didier et organise tous les déplacements de Werrason et de ses musiciens a préféré un silence radio avec le producteur. Lorsque le producteur l’appelait pour savoir s’il aurait récupéré les 3.000$, il ne décrochait pas. Professionnalisme ?
Actuellement, ce chroniqueur évite même de rencontrer le producteur qui séjourne à Kinshasa depuis presque deux semaines pour rencontrer et négocier personnellement avec Werrason. Lorsque Didier l’appelle pour un rendez-vous afin d’échanger sur les stratégies et les reports que connaissent ce concert, il est soit en réunion de travail soit au deuil soit dans une rencontre familiale. Que doit-on dire maffia ou complot entre Monib et ce chroniqueur ? Que jouent ces deux kinois ?
Pour ne pas ternir son image à Durba, Monsieur Didier a produit le jeune musicien rd-congolais Fabregas (ancien de Wenge Musica Maison Mère) dans ce coin de la Rd-C en fin janvier. Devant le public, l’homme de la danse Ya Mado s’était agénoué et a présenté des excuses au nom de Werrason.
Le mercredi 10 février 2016, Werrason était interpelé à l’aéroport international de N’djili par les services de sécurité alors qu’il partait à Goma pour prester au festival Amani. La star rd-congolaise a reconnu qu’il ne connaissait pas ce contrat avant de rencontrer Monsieur Didier. C’est le Secrétaire Général de son orchestre qui a tout géré. A son retour de Kinshasa, il veillera au remboursement de cette enveloppe. Quant au chroniqueur culturel, il continue à éviter le producteur.
Pour les proches du producteur, l’heure a sonné pour qu’ils soient tous déférés devant les cours et tribunaux afin de retourner toutes les sommes perçues. La rédaction de votre média continue d’enquêter sur ce dossier.
DANY KABANGA