Danse populaire au Congo-Brazzaville, Mopacho est devenue un véritable phénomène mondial.
Dans le 5ème arrondissement de Ouenzé à Brazzaville, « Mopacho » rythme le peuple tel un véritable art de la rue. Créée dans les années 90 par Sixte Singha, Zagala Mboyo à l’état civil, cette danse conquiert désormais le monde par ses déhanchements originaux et ses mouvements de hanche et des pieds d’autant plus créatifs.
Véritable patrimoine congolais, « Mopacho » a surtout été popularisée par la nouvelle génération de la chanson urbaine du pays et les réseaux sociaux. Sur TikTok, la danse est devenue virale grâce notamment à Jolie Gamine, danseuse et fille de la légende Zao.
Dans les différents clips des artistes rd-congolais, le Mopacho est également présent. De « Bokoko » de Roga Roga à « Afro Mbokalisation » d’Afana Tsena en passant par Tidiane Mario…tous s’en sont donnés à cœur joie. Le succès de la danse a même traversé les frontières.
En République Démocratique du Congo, des artistes tels que Fally Ipupa, Innoss’B…ont été atteints par cette contagion. En Côte d’Ivoire, Kedjevara, Serge Beynaud et bien d’autres n’y ont pas résistée. La danse a fait parler d’elle jusqu’en Jamaïque.
Conscient de son ampleur sur l’échiquier mondial, le gouvernement congolais par l’entremise du ministère de l’industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, a lancé depuis le 28 décembre 2022, un concours de danse dénommée « Mopacho challenge national ». Une compétition lancée dans le souci de valoriser cette danse. Une chose est sûre, le Mopacho n’a pas fini d’impressionner.
CHADRACK MPERENG