Après deux ans de pause sur la scène musicale, l’artiste rd-congolais Mec Ap’art signe enfin son grand retour. Déterminé à régaler son public, le jeune rappeur veut se prêter à de nouveaux styles comme l’Afro trap ou le gangsta rap.
En vue de lancer le déclic, il prépare le clip de son maxi single dénommé » Congo Zaïre » sorti en 2020.
En outre, Mec Ap’art compte bousculer la hiérarchie existante dans la sphère de la musique urbaine rd-congolaise. Ce membre de Diplomate Music prépare deux chansons pour le mois de février dont l’une en collaboration avec l’artiste rd-congolais vivant au Mali Pater J King Siniora dénommée « Mua vrai mua faux ».
Après deux ans de pause, vous retrouvez enfin votre premier amour, la musique. Quelle est la vraie motivation de votre retour ?
C’était dur cette pause ! Enfin, je rentre dans mon monde. Ce qui m’a motivé le plus, c’est la façon de performer ma musique. Cette performance est ce qui m’a motivé le plus. C’est-à-dire ma façon de rapper était bien, mais dans l’Afro trap et le gangsta, je me sens mieux. Et, la nouvelle école m’a aussi réveillé. Si je vois l’Afrique aujourd’hui, c’est dans l’Afro trap, dans l’Afrobeat et c’est ça qui domine. Voilà ce qui m’a motivé le plus. Je peux rappeur, mais faire de l’Afro trap et le gangsta là je suis dans mon assiette.
Quel bilan faites-vous de votre carrière depuis votre premier son jusqu’à présent ?
Le premier son était écrit avant 2005, mais j’ai débuté ma carrière en 2005 en fréquentant des studios de fortune. Cette année 2021, ça fait 16 ans. Jusqu’en 2020, mon rendement était nul. Ma musique ne me payait pas. Quand nous rappions à l’époque, il n’y avait pas internet. Nous rappions dans des radios. Avant les radios, nous rappions dans des pédales. Sauf, que l’on attendait la production, mais il n’y en avait pas. Nous étions nous-mêmes des producteurs de notre musique. Comme il n’y avait pas internet, il n’y avait pas moyen de faire véhiculer le message en minute ou en seconde sur la toile, il fallait des moyens. Il y a de ceux-là qui ont dû arrêter. Nous avons des potes qui ont changé des métiers parce qu’il y avait des équivoques à relever. Mais avec l’Afro et le gangsta, je crois que ça peut aller mieux parce que c’est le style qui domine.
Vous vous apprêtez à clipper votre dernier son intitulé « Congo Zaïre », une chanson patriotique, qu’attendez-vous du jugement du public ?
C’est vraiment un cadeau de 2020 pour le public, surtout pour ceux qui connaissent. Ils diront totalement c’est Mec Ap’art, mais dans une autre face. C’est le Rap, mais qui fait danser. Nous nous ne donnons que le message, c’est vraiment un cadeau pour le public.
Quand avez-vous débuté votre carrière et combien de tubes avez-vous déjà sorti ?
J’ai débuté ma carrière en 2005. J’ai plus de 25 chansons audios, 7 featurings et plus de 5 clips. J’en ai fait la promotion à la télé, dans plusieurs émissions musicales et chaînes kinoises.
Vous êtes passé du rap à l’Afro trap et même du gangsta. Qu’est-ce qui explique cette mutation ?
C’est la technologie qui me fait passer à cette mutation. La musique évolue. Le rap c’est bien pour les vrais, car les vrais le savent. Mais, cette mutation est mieux pour moi par rapport à l’évolution de la musique. Cela a même touché notre musique qui est la rumba.
Lorsque nous observons de 2015 à aujourd’hui, nous verrons que la rumba commence à perdre sa valeur. Tous les leaders de la 5è, 4è voire 3è génération commencent à faire l’Afro. Les vieux comme Koffi Olomide, Werrason, Fally… sont maintenant dans le game. Cela prouve à suffisance qu’il faut être à la page. Je suis en train de suivre la mode. Dans l’actualité, c’est l’Afro, le Hip-hop comme structure qui domine la musique africaine pourquoi pas la musique en général.
Après le clip de « Congo Zaïre », qu’est-ce que vous nous concoctez ?
J’ai des surprises pour l’année 2021. Après » Congo Zaïre », vous aurez un featuring avec Pater J King Siniora, un congolais qui vit actuellement au Mali. Il a même chanté avec Fally en 2008. On a un tube mortel intitulé « Mua vrai mua faux ». C’est une surprise. Après « Mua vrai mua faux », je vais faire sortir « Azonga te » en début février. Tout est dans la marmite, je vais juste rajouter des épices. Les deux sons vont vous couper le souffle en 2021 et puis, c’est mortel.
« Azonga te » n’est pas vraiment patriotique, de fois ça parle de la nation, de fois ça sort dedans. C’est un morceau que je vais faire tout seul, mais la 2è version sera en collaboration avec Westa Bandjango, l’auteur de la chanson « Pakadjuma ». C’est tellement mortel. Il y a plein de surprises, mais dans « Mua vrai mua faux », je parle du comportement.
Vous êtes un artiste indépendant ou êtes-vous membre d’un label ?
Avant, j’étais indépendant et nous étions à trois dans le ghetto. C’est entre 2013 et 2014 que je suis devenu leader de Vision de ma mission, mais moi, par la suite, je l’ai renommée VM Music. Je suis un cofondateur de VM Music et aujourd’hui je suis son leader. Avant j’étais indépendant, mais maintenant je suis dans le label Diplomate Music. Je suis là-bas depuis une année.
Vous êtes jeune et vous vous battez avec les moyens du bord, quel message lancez-vous aux gens qui écouteront vos œuvres et qui voudront bien vous soutenir ?
Je suis un agent libre, mais membre de Diplomate Music. Cela a toujours été notre souci que les gens viennent nous soutenir. Il y a plein de grandes choses en musique que nous voulons donner aux gens. J’entends qu’il y a des mécènes et des producteurs pour nous aider dans notre carrière. J’ai l’art dans mon sang et cela a toujours été ma passion.
Un message à tous ceux qui vous liront à travers notre portail en ligne Eventsrdc.com
Meilleurs vœux et bonne année 2021 à tous les abonnés d’Eventsrdc.com, one love ! Mec Ap’art vous signale de vous abonner sur sa chaîne YouTube qui s’intitule Mec Ap’art officiel. 2021. Il y aura de surprises. J’attends vos coups de pouce. Aimez ma page et abonnez-vous.
CHADRACK MPERENG