Dans la soirée de mardi 9 novembre 2021, la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles – CNCCS – a annoncé l’interdiction de toutes diffusions de la chanson « Nini tosali te » du groupe rd-congolais MPR et d’autres titres engagés dévoilés ces derniers jours en République Démocratique du Congo pour non autorisation.
Alors que dans l’opinion rd-congolaise plusieurs pensent que c’est le gouvernement rd-congolais qui est impliqué dans cette décision de la CNCCS, le ministre de la communication et des médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a fixé les mélomanes et le peuple rd-congolais dans l’ensemble.
« La décision portant censure des chansons n’émane pas du Gouvernement. Dans le Changement de narratif que nous prônons, tout citoyen est libre d’exprimer son opinion sous réserve des dispositions légales », a-t-il dit dans son tweet.
Et de rajouter : « Nous, en tant que gouvernement, nous avons le devoir d’écouter en tout temps et en tout lieux ces frustrations afin d’y apporter les réponses […] C’est une décision qui nous surprend. Si moi, j’étais producteur de cette chanson, je serai très heureux parce que ça fait l’objet de toutes les conversations. Pourquoi le président de la République se sentirait toucher ? Nous nous sentons visés parce que nous incarnons l’État ».
Comme nous l’avons dit dans nos récents articles, l’interdiction de ce titre et d’autres est tout simplement un coup d’épée dans l’eau. Les consommateurs de la musique possèdent cette chanson dans leurs smartphones et ils ont les plateformes de streaming pour l’écouter quand ils veulent.
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ETIENNE KAMBALA