Artiste rappeur Brazza-Congolais et auteur de plusieurs chansons Rap dont « Rambolo », son dernier single, Makhalba Malecheck s’est confié à la rédaction d’Eventsrdc.com sur sa carrière musicale et ses perspectives. Il a profité de cette occasion pour annoncer sa venue à Kinshasa, d’ici le mois de mars pour un concert au pays de Gims. Entretien.
En quelques mots, rappelez-nous votre discographie ?
Mon répertoire est colossal. J’ai un single qui a confirmé ma carrière. Il s’agit de « Rap à Pomba ». J’ai enregistré pleins de singles qui ont fait un vrai buzz, mais qui n’ont pas été clippés. Ensuite, j’ai signé « To Mouangana », « Séké Masséké », « Humour Té » et tout récemment, j’ai largué « Rambolo ».
Comment se comporte vos singles « Rambolo » et « Humour te » sur les plateformes digitales de vente, de streaming et autres ?
« Humour Té » est un single qui, aujourd’hui, me rappelle l’impact de « Rap à pomba ». Elle se comporte très bien. Et, « Rambolo » qui est juste à sa sortie bat déjà son plein. Je peux dire que les retours de ces deux œuvres sont parfaits.
À quand votre concert à Kinshasa et dans d’autres villes de la République Démocratique du Congo ?
Je pense être à Kinshasa pour ma toute première fois, si tout va bien en mars de cette année en cours. Pourquoi pas dans d’autres villes de la RDC ?
Quelles sont vos relations avec les artistes musiciens rappeurs du Congo Brazzaville et de la RDC ?
J’ai des très bonnes relations avec ceux que je connais. Car, j’avoue que je n’en ai pas assez. Je cite Mapipo, Westa, Mic Mac et Gaz Fabilous. Parce j’ai eu à le recevoir dans mon bar via Yoro Swagg. Lexxus Legal, Gally Garvey et d’autres aussi. Bref, j’ai des très bonnes relations avec mes frères de Kin.
À quand un featuring avec un de vos collègues leaders rappeurs rd-congolais (RDC) ?
Les featurings vont arriver très bientôt avec la force du naturel.
En quoi votre rap est-il différent de celui pratiqué par d’autres rappeurs du Congo Kinshasa et du Congo Brazzaville ?
Déjà, mon rap est le juste milieu entre celui de Brazzaville et de Kinshasa. C’est-à-dire que tu retrouves en moi, les deux cultures et les sonorités traditionnelles comme particularités. J’y mets également un langage très particulier ou un lingala moins populaire, mais qui à chaque fois te rappelle une époque.
Votre chanson « Humour te » renferme un côté humoristique et un excès des ailes. À qui l’aviez-vous adressé ?
Excès des ailes, je dirai non. Humoristique, je dirai ça peut passer. Non, je ne l’ai adressée à personne, mais contre tout attente chacun se sent toucher par ce titre.
Vivez-vous réellement du rap ou faites-vous également autre chose ?
Oui, je vis du rap et tout ce que je suis c’est grâce au rap . Mais bien évidemment, je suis également businessman.
Quelles sont vos perspectives ?
J’en ai tellement que je ne saurai par où commencer. Seulement que 2020 est l’année de réalisation de la majorité de mes perspectives. Merci.
CINARDO KIVUILA