C’est sur les réseaux sociaux que le rappeur franco-rd-congolais Arnaud Elonga dit Poison Mobutu a annoncé le mercredi 29 juillet 2020, la fin de sa carrière musicale avec un nouvel album nommé « The End ». A la faveur d’une interview accordée exclusivement à Eventsrdc.com, Poison a dévoilé les raisons qui l’ont poussé de faire les adieux au monde musical. Entretien.
Vous avez annoncé le mercredi 29 juillet 2020 dans la journée, la fin de votre carrière musicale. C’est juste une petite pause pose ou allez-vous un jour y revenir ?
C’est vraiment la fin. Mais, cette fin sera déclarée avec l’album qui sortira l’année prochaine. Vous avez le temps de me savourer pendant un an. J’ai décidé d’arrêter parce que j’ai du business à faire et beaucoup d’autres choses qui ne me permettront pas de pratiquer la musique.
Parlant de cet album baptisé « The End », combien de titres comportera-t-il ?
Il y a plusieurs morceaux, mais je pense que je pourrais m’arrêter à 15 titres. Et c’est sera un projet qui comportera beaucoup de collaborations avec d’autres artistes qui ont accepté de m’accompagner.
Quel est la thématique qui sera exploité dans cet album ?
L’album sera ouvert. Il parlera beaucoup de l’amour. Il y aussi des titres à caractères personnels. Je suis encore en train d’écrire et je pense que nous allons visiter d’autres sphères musicales.
Jusque-là, Youssoupha et Werrason sont les deux invités déjà connus pour votre album. Qui d’autres se retrouvent votre tracklist ?
Youssoupha a écrit une chanson pour moi. Avec Werrason, la collaboration se fera à travers le titre « Na nko ». Il y aura aussi Mac Tyer qui a aussi participé dans le projet. Il y a plusieurs autres surprises, mais ma tracklist sera à votre disposition très bientôt.
Avec plus de 15 ans dans le rap, comment trouvez-vous l’évolution des artistes urbains évoluant en RDC et dans sa diaspora ?
Ils font leur temps. Ils évoluent très bien en arrachant les disques d’or voire des disques de diamant. C’est vraiment bien. Nous faisons que les féliciter. Je suis très ravi.
Un message aux jeunes artistes musiciens qui s’inspirent de vous ?
Aux jeunes artistes qui s’inspirent de moi. Soyez forts. Ne lâchez pas l’affaire. La musique est dure et il n’y a pas que des moments roses ou noirs. Gardez votre cap. Foncez ! Foncez ! Vous allez y arriver.
Puisque nous parlons des jeunes talents. Il y a quelques mois, un jeune artiste qui vit à Londres Firastar vous a invité pour une collaboration dans sa chanson « Bazo teka ». Comment la connexion s’était-elle établie ?
Fira est venu me solliciter pour poser ensemble dans sa chanson. Dans sa nature, il est motivé. C’est quelqu’un qui veut réussir. Il a vraiment la faim de tout arraché. Comme je veux bien donner la force à tout le monde, je l’ai donné ma force dans la version remixée de cette chanson qui a bien tourné.
Poison, MJ 30 qui était souvent à vos côtés à décider de revenir dans la musique chrétienne. Comment avez-vous jugé ce choix ?
Au début j’avais trouvé ça dommage. Parce que moi, j’appréciais bien sa musique et son concept. Mais bon, si Dieu l’a appelé, elle a décidé de répondre présente. Mais, c’est le temps qui nous donnera raison.
Bien avant le début de la covid-19, vous étiez à Kinshasa et vous avez saisi de l’occasion pour faire quelques actions caritatives. Parlez-nous un peu plus de ce geste social ?
Je suis ambassadeur de l’Association Jeune. Et, nous avons pris la décision d’aider les mamans à l’hôpital Maman Yemo dans le cadre de la journée de la femme. Nous avons pu sortir quelques mamans de l’hôpital. Nous avons fait plusieurs dons entre autres, donner des pagnes, des matelas, les sacs de riz et autres.
Nous avons fait tout ce que l’on pouvait pour nos mamans. Plus tard encore, j’ai prêté main forte à nos mamans handicapées en donnant un lot des chaises roulantes.
Un mot aux mélomanes et aux abonnés (internautes et audinautes) de notre plateforme Eventsrdc (.com et FM)
En tout cas, Eventsrdc.com merci à vous pour le soutien. Je sens que vous êtes réellement derrière moi.
Aux mélomanes, l’album « The End » arrive. Donnez-moi de la force. Lorsque ce projet sortira, j’aimerais voir le public répondre présent en l’écoutant à fond. C’est sera la bonne manière de me dire au revoir.
ETIENNE KAMBALA