Pourtant membre du gouvernement national , Aimé Boji Sangara, ministre d’Etat, ministre en charge du Budget, pose un acte allant aux antipodes de sa qualité.
Attaché à sa communauté au détriment des valeurs républicaines, il vient de signer un scandale en lançant sa mutuelle des enseignants au Sud-Kivu. Un agissement qui fragilise cette structure à vocation nationale. Tout est fait. Le ministre est déjà en possession des documents y relatif grâce à la somme de deux-cents millions de francs congolais payée en vue d’obtenir l’agrément auprès du ministre du Travail et prévoyance sociale, renseigne notre source.
L’opinion se demande comment un ministre censé être un homme d’État peut préférer satisfaire à sa base électorale et sacrifier le reste de la nation? Si tous ses prédécesseurs avaient agi ainsi en faveur de leurs fiefs électoraux respectifs, que deviendrait la mutuelle de santé des enseignants de l’Enseignement primaire, secondaire et technique? Le bon sens voudrait que Aimé Boji puisse booster la MESP en augmentant son enveloppe, afin de lui permettre de s’étendre à travers toutes les provinces ce, avec l’expertise acquise par le comité national au fil des années.
L’acte posé par le ministre Boji crée un précédent. Il est temps pour le chef de l’Etat qui tient à l’amélioration du social des enseignants d’arrêter cette hémorragie. Si rien n’est fait dans ce sens, la MESP, structure nationale, qui a consenti autant d’efforts en termes de formation du personnel, risque sa disparition.
La MESP a pour mission d’ assurer la prise en charge des prestations médicales en faveur de ses membres en se portant garante du paiement ou du remboursement des frais y afférents en vertu du conventionnement établi auprès des formations sanitaires agréées par l’État, par la méthode de tiers payant ou en les assurant directement dans ses propres établissements de soins
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