Le son de la musique rd-congolaise a retenti à La Dynamo de Banlieues Bleues de Pantin, dans le département de Seine-Saint-Denis, en Île-de-France, vendredi 29 novembre 2019.
Le rappeur rd-congolais Oliverman, accompagné d’une équipe musclée dont le pianiste Mijo Mpuisani, les guitaristes Mass Bass et Leny Bidens, le batteur Cambodge ainsi que le percussionniste Jimmy Mbonda ont transporté un public hétérogène grâce à un voyage musical.
Le rappeur rd-congolais Oliverman @man07man en concert au festival #VisionDexil au Dynamo de banlieuex bleus à Paris, en mode #TapezToquez @Anne_Hidalgo @Sopranopsy4 @youssouphamusik @YoussouNdourSN @davidmonsoh @Mohombi @MassBass @Polydor @raylema @lokuakanza @LucMayitoukou pic.twitter.com/NjaxlGFeeb
— EVENTSRDC (@EVENTSRDCCOM) December 5, 2019
C’était à l’occasion de la 3ème édition du Festival Vision d’exil. Oliverman, une des figures considérables de la musique urbaine en rd-Congo, essentiellement de la bouillante scène ragga de Kinshasa, avant son arrivée en France, était sous les projecteurs de la salle La Dynamo de Banlieues Bleues où il a fait preuve de ses compétences artistiques, à la grande satisfaction du public. Il a donc présenté le développement de son travail sous une autre facette, dans un contexte de mixture et de liberté musicales.
L’extrait de son fameux titre, « Tapé toké », a fait en sorte que l’artiste communie avec les siens. Oliverman, dans une complicité remarquable avec sa bande, n’a pas manqué d’offrir au public les extraits de son prochain album, déjà fin prêt.
Par ailleurs, le Festival Vision d’exil est une rencontre pluridisciplinaire de l’atelier des artistes en exil qui est à sa troisième année.
Pour ses initiateurs, Judith Depaule et Ariel Cypel, Visions d’exil se saisit de la question de la langue et choisit de la mettre en relation avec la création artistique envisagée sous ses formes les plus diverses, en invitant des artistes d’ici ou d’ailleurs que l’exil traverse.
PATRICK NZAZI
