Face à la menace sécuritaire au Parc national des Virunga due à la récurrence de la guerre provoquée par les rebelles dans l’Est de la RDC, la mise en place des mesures correctives par Kinshasa s’impose. Placé sur la liste du patrimoine mondial en péril depuis 1994, le parc des Virunga risquerait de voir son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO être retirée si les conflits armés et la guerre perduraient.
Selon l’UNESCO, les États sont censés fournir tous les 5 ans, un rapport périodique sur l’état du bien classé patrimoine mondial. La décision de l’annulation de l’inscription d’un bien peut être motivée pour plusieurs raisons notamment la guerre, le tsunami, le séisme… étant donné que celui-ci perdra les valeurs pour lesquelles il a été inscrit.
En République Démocratique du Congo, le parc national des Virunga créé en 1925 demeure une grande ressource naturelle où vivent notamment les gorilles de montagne. Sa faune et sa flore sont riches et le monde entier l’envie. Cependant, cette aire protégée située dans la province du Nord-Kivu demeure depuis 25 ans, fragilisée par les guerres. Pourtant, elle est l’un des potentiels touristiques considérables qui participe à la diversification de l’économie rd-congolaise et rwandaise.
Menacé par les groupes rebelles tels que le M23 et les Maï Maï, le Parc national des Virunga est depuis 1994, placé sur la liste du patrimoine mondial en péril par l’UNESCO comme le parc national de Salonga qui ensuite, y a été retiré.
Des mesures sécuritaires s’imposent
Kinshasa est censé pérenniser les valeurs du parc national des Virunga face au risque de retrait de son inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO.
Lors d’un briefing presse du mercredi 20 juillet 2022, le ministre du tourisme, Modero Nsimba plaidait pour la protection des aires protégées du pays notamment le parc national des Virunga menacé par l’attaque des rebelles. D’où, le renforcement de la sécurité et l’implication des partenaires internationaux s’imposent.
Les autorités rd-congolaises sont tiennent à militariser ce parc qui profite non seulement sert à la Rd-Congo, mais également à toute l’humanité par sa biodiversité et des recherches qui y sont menées par des scientifiques en provenance de quatre coins de la planète. Elles pensent mettre en place des mesures correctives idoines et assurer une sécurité maximale de ce patrimoine qui demeure un véritable joyau et qui touristiquement contribue à l’économie rwandaise à travers la mutation de certaines familles de gorilles vers le parc de la montagne.
L’indifférence de la communauté internationale face à l’insécurité permanente dans ce parc et dans toute la partie orientale de la République Démocratique du Congo depuis plus de 25 ans inquiète les rd-congolais.
CHADRACK MPERENG