Pourtant champion d’Afrique, l’entraineur français Patrice Carteron n’a pas renouvelé son contrat avec le TP Mazembe. La décision est tombée le jeudi 07 janvier de la bouche du président Katumbi. Carteron qui a réussi à hisser le club lushois sur le podium en remportant la ligue des champions 2015, vient d’être remercié après la fin de son contrat avec le club qui a expiré depuis le 23 décembre 2015.
Aucun remplaçant pour l’instant, le club n’a révélé aucun successeur parce que jusque là, il y a aucun accord avec un quelconque entraineur. Il était secondé par deux rd-congolais, Pamphile Mihayo et David Mwakasu. La saison passée, les supporters des corbeaux demandaient le depart du français, suite au passage à côté du titre perdu en finale à domicile devant le club tunisien CS Sfaxien en coupe de la confédération, mais le président Katumbi avait préféré garder le coach pour une nouvelle saison avec un total soutien. Malgré cette saison tumultueuse, le coach était reconduit jusqu’à remporter le titre. Dans son bilan, un seul titre de champion d’Afrique 2015, et deux titres de la ligue nationale de football, Linafoot, 2013, 2014.
Engagé au club depuis juin 2013, il a été bon durant son parcours, mais deux de ses clashes au sein du club noir et blanc pourraient aussi être à la base de son éjection. En décembre dernier, lors de la participation du club au Mondial des clubs au Japon, il avait entamé un bras-de-fer avec le gardien Robert Kidiaba en le laissant sur le banc. Approché sur cette titularisation du gardien ivoirien Gouhouo à la place de la légende Kidiaba, le français répliqua que Kidiaba était malade. Ce dernier a vite démenti cette information. L’autre clash est celui de trois matchs livrés au Japon avec un bilan négatif d’un point, pour un match nul, et deux défaites.
Ainsi, Patrice Carteron ajoute son nom aux cotés de ceux de Diégo Garzitto et Lamine N’diaye qui ont aussi donné des titres aux corbeaux. « La séparation entre le coach français et le président Moïse Katumbi Chapwe s’est effectuée sans heurt, dignement, en hommes responsables. Entre gentlemen qui nourrissent un estime réciproque. Mais qui se résignent à divorcer sans trop de griefs sur le fond mais avec une part d’inéluctable dans la forme », comme on peut le lire sur le site des corbeaux.
FIDELE KASOLE