Journaliste et patron du média en ligne Arts.cd, le rd-congolais Onassis Mutombo ne veut pas attendre les 100 premiers jours pour interpeller ou juger Jean Marie Lukundji Kikuni, le nouveau ministre de la Culture et des Arts. À travers cette tribune, il l’informe sur les vrais problèmes que connaissent ce ministère clé pour le développement de la République Démocratique du Congo. (Ndlr) Lecture.
Au Ministère de la culture et arts, le choix a été porté sur monsieur Jean Marie Lukundji Kikuni. C’est une nouvelle tête et moins connu dans le milieu. Il vient d’atterrir dans ce ministère identitaire.
Au ministère de la Culture et des Arts, plusieurs dossier sont sur la table.
C’est depuis 2014 qu’il existe dans les tiroirs du bureau de l’Assemblée nationale le projet d’une loi sur la politique culturelle nationale définissant aussi le statut de l’artiste et l’opérateur culturel congolais.
Comme d’autres secteurs de la vie nationale, la culture a besoin d’un bon soubassement juridique pour le permettre de contribuer vivement au développement socio-économique de la RDC.
Actes urgents !
Après la nomination, il est temps de se jeter directement à l’eau pour prendre le taureau par ses cornes.
En outre, Il est impérieux que Jean Marie Lukundji réunisse d’abord tous les ministres provinciaux de la Culture et des Arts. Afin de définir non seulement, les lignes directrices pour un secteur culturel allant dans le sens d’alléger certaines peines des artistes congolais notamment par la suppression des frais de sortie exigés aux frontières, mais aussi, redéfinir l’identité culturelle nationale congolaise.
Aucun développement sans la culture !
Cependant, Il faut indiquer que les salles des spectacles ont toujours été l’épineux problème de ce secteur depuis la belle époque. Non seulement que les lieux publics pour célébrer la culture congolaise n’existent presque pas, mais également ceux qui existent sont mal entretenus.
Parmi les premiers actes, il faut que l’actuel gestionnaire de ce ministère se penche aussi sur la création des maisons de la culture. Pour mieux concrétiser l’ascension des œuvres d’arts des artistes congolais, après avoir inscrit la rumba au patrimoine culturel immatériel national, il faut penser à l’accélération à cette inscription au niveau international en accompagnant la commission nationale qui a déjà fait plusieurs pas positifs.
Étant avant tout une puissance culturelle, la République Démocratique du Congo ne peut pas conjuguer le verbe developer sans une vraie politique culturelle.
Puisque sans culture aucun développement n’est possible.