Arrêté depuis le 27 juillet 2024 puis condamné à un mois de prison par le tribunal de N’djili, l’artiste et opérateur culturel rd-congolais Malafi Niamba a passé sa première nuit à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Artistes et culturels montent au créneau et exigent sa libération immédiate et sans condition.
Quand l’arbitraire étouffe la résistance d’une arme puissante qu’est l’art. En République Démocratique du Congo, la liberté d’expression garantie par la constitution et censée être protégée, est malheureusement étouffée et réprimée. L’arrestation injuste de l’artiste, opérateur culturel et directeur de la Maison culturelle des Mwindeurs Malafi Niamba, accusé de mépris envers l’autorité de l’État en est une illustration parfaite.
Encore une fois, la culture et les arts, vecteurs du développement social et outils indispensables de liberté sont victimes de leurs valeurs. En dénonçant l’arrestation arbitraire des jeunes danseurs du groupe Unity Dance de son espace culturel, Malafi Niamba a été arrêté sur instruction du procureur du parquet de grande instance de N’djili parce qu’il n’a pas voulu rester aphone face à l’inacceptable.
Des contraintes de liberté qui fragilisent le boom de la création artistique dans une RDC creuset des talents et où la culture est une valeur sûre de développement du peuple. Voir Malafi Niamba, artiste et entrepreneur culturel averti et dynamique croupir en prison, est une preuve que la liberté d’expression artistique est mise à mal quand les artistes font face aux normes sociales et défendent leurs droits.
Pour le moment, artistes et culturels exigent sa liberation afin de garantir la liberté et protéger les droits humains.
CHADRACK MPERENG