Le Centre Culturel et Artistique pour les Pays de l´Afrique Centrale – CCAPAC -, inauguré le 14 décembre 2024 dernier par le Président de la République, Chef de l’État suscite de l’espoir aussi bien au pays que dans la sous-région, compte tenu des missions lui assignées par le Décret du 14 octobre 2024 notamment celles de favoriser le rayonnement, l’échange et le partage des cultures ses pays de l´Afrique centrale en promouvant la cohésion sociale, raffermir les liens entre les peuples de l’Afrique centrale, encourager la promotion des industries culturelles et créatives en Afrique Centrale (le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Djibouti, la Guinée Équatoriale, le Madagascar, la République Démocratique du Congo, le Rwanda et le Tchad).
En effet, bien avant l´inauguration, Madame le Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine avait par son Arrêté Ministériel n°0037/2024 du 11 novembre 2024 nommé à titre provisoire un chargé de mission pour la gestion du Centre, qui est investi de tous les pouvoirs de gestion dévolus au Directeur Général du Centre, en attendant la nomination effective de celui-ci par la Première Ministre.
Depuis, la confusion s’était installée quant à savoir qui réellement engageait le Centre en cette période transitoire : est-ce le délégué de la présidence désigné factuellement pour superviser les travaux du Centre ou le Chargé de mission nommé à titre provisoire par la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoines s’écartant un peu du droit commun des services publics en RDC ?
Souhaitant être éclairée de cette problématique du régime juridique applicable des services publics par au rapport au Décret créant le Centre Culturel, votre rédaction a tenté d’approcher Maître Muabila Glody, Avocat en propriété littéraire et artistique et Coordonnateur de l’ADACO, qui n´a pas voulu pour des raisons diverses, répondre à nos questions.
Néanmoins, pour éviter toute forme de confusion qui s’est installée lors de la cérémonie inaugurale et en vue de maintenir l’ordre public et la sécurité dans les installations du Centre, Madame Marie-Laure Manono Yaone, chargée de mission du Centre Culturel CCAPAC a dans son communiqué n°001/19/2024 du 17 décembre 2024, interdit tout accès au site du Centre, sans son autorisation expresse.
Les opérateurs culturels et entrepreneurs des spectacles vivants de la RDC ainsi que ceux des pays de l’Afrique centrale, connaissent désormais leur interlocuteur valable.
Ainsi notre question reste posée : Quel est le profil idéal neutre, fédérateur, expérimenté et apolitique pour diriger le CCAPAC ? L´honneur revient donc à Madame la Première Ministre Judith Suminwa. A suivre…
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